Mode, jouets interactifs, séries pour enfants… Disney conjugue ses marques à l’infini

© Reuters

Vêtements de créateurs, jouets interactifs, séries télévisées pour enfants Disney continue de monétiser à l’infini ses marques à travers une nouvelle série de produits dérivés.

“Nos produits dérivés continuent à raconter les histoires Disney après le film” et sont “déterminants pour garder le lien” entre le groupe et les consommateurs, a résumé Josh Silverman, l’un des responsables des produits dérivés et licences, lors d’une journée de présentation pour la presse au siège du groupe à Burbank (Californie, ouest des Etats-Unis).

L’un des produits phares qui sera lancé par le géant du divertissement en octobre, pour la saison des cadeaux de Noël, réconcilie le jouet traditionnel “physique” et l’avant-garde des jeux vidéos.

“Playmation” fait intervenir un jouet qui s’enfile sur l’avant-bras évoquant le poing du personnage Iron Man de la filiale de Disney Marvel. Il lance des signaux lumineux, fait des bruits de tirs, vibre et fait interagir les enfants avec un boîtier électronique qui leur lance des stimuli lumineux accompagnés d’une voix qui leur donne des instructions: se cacher, courir, tirer, etc.

Comme dans un traditionnel jeu du méchant et du gentil, les enfants courent, sautent, tirent, se cachent, brandissent un bouclier imaginaire… et se dépensent beaucoup plus qu’en restant assis devant une console de jeux.

Cette nouvelle génération de jeux, conçue en partenariat avec le fabricant de jouets Hasbro, sera vendue à partir de 119 dollars pour un kit de départ d’abord aux Etats-Unis.

Les personnages de la saga “Star Wars” seront à leur tour adaptés en 2016, quelques mois après la sortie du prochain opus, “Le réveil de la force”, le 18 décembre.

L’année suivante, les petites filles pourront faire l’expérience des pouvoirs de glace de la reine Elsa de “La reine des neiges”, le film de tous les records de Disney.

Chaussures à 2.000 dollars la paire

Les dirigeants de Disney n’ont pas divulgué de chiffres sur le pourcentage représenté par les produits dérivés dans le chiffre d’affaires global du groupe, qui atteignait 49 milliards de dollars lors du précédent exercice.

Ils représentent toutefois un moteur financier important: l’an dernier, trois millions de costumes tirés des personnages de “La Reine des neiges” avaient été écoulés dans le monde.

Côté mode, le groupe décline aussi sur toutes les coutures Mickey, Minnie, Donald et toutes ses princesses, à travers des partenariats avec des marques comme Vans, des boutiques branchées comme Open Ceremony ou des créateurs de luxe à l’instar de Comme des Garçons ou de Marc Jacobs.

Après une première collaboration autour d’un pull portant l’emblème de la petite souris symbole du groupe, la collection automne-hiver 2015 du créateur new-yorkais comprend une série de modèles inspirés de Blanche-Neige, et qui seront vendus entre 2.000 et 5.000 dollars pièce.

Au moment de la sortie au printemps du film “Cendrillon”, le groupe avait également fait appel à plusieurs créateurs de chaussures, dont Jimmy Choo et Stuart Weitzman, pour réimaginer la mythique pantoufle de verre.

Plus grand public, une nouvelle marque lancée par le groupe au Japon, D Style, visant les jeunes femmes adeptes du style “kawaï”, joue sur les images de Minnie, Mickey, Donald, et de toutes les mignonnes princesses de l’univers Disney.

D Style va arriver aux Etats-Unis en octobre avec notamment un site de e-commerce dédié.

La maison mère de Mickey va aussi poursuivre son partenariat avec le groupe d’habillement japonais Uniqlo, débuté en avril. Il va s’étaler sur 18 mois avec notamment des T-shirts en séries limitée faisant figurer la silhouette de la célèbre petite souris dans les imprimés les plus surprenants… du patchwork denim à la pizza pepperoni.

Fort du succès de “Star Wars Rebels”, dessin animé visant les garçonnets de 6-10 ans adapté de la célèbre saga spatiale, Disney va également adapter son film de super-héros loufoques “Les gardiens de la galaxie” en dessin animé, l’un des grands succès cinématographiques de l’an dernier aux Etats-Unis.

Le film d’animation sur la princesse aux interminables cheveux “Raiponce” va également être adapté au petit écran.

Avec l’Afp

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content