Mauvaise nouvelle : les Belges ne sont pas mobiles

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Les Belges sont les moins mobiles sur le marché du travail. Ce constat n’est pas une bonne nouvelle car il montre que les Belges sont mal armés face à l’impact de la crise et au changement.

Les Belges sont, avec les Portugais, les moins flexibles et mobiles sur le marché du travail, a-t-on appris jeudi lors de la présentation d’une enquête internationale réalisée à la demande du fournisseur de services RH Tempo-Team. Ce constat n’est pas une bonne nouvelle car il montre que les Belges sont mal armés face à l’impact de la crise et au changement.

Contrairement aux pays voisins, les travailleurs belges ne semblent pas effrayés par la crise. Ils ont même une grande confiance en leur employeur et en leur travail. Selon l’enquête, la moitié des travailleurs belges éprouve toutefois plus de pression à leur travail en raison de la crise mais une large majorité (80 %) ne redoutent pas de perdre son emploi.

Les Belges sont peu mobiles et n’investissent pas beaucoup dans la formation permanente. Selon Tempo-Team, cette évolution est dangereuse lorsqu’on sait que 18 % des employeurs envisagent de procéder à des licenciements secs ces six prochains mois.

Parmi toutes les nationalités sondées, les Belges sont les moins disposés à changer d’emploi tant en Belgique qu’à l’étranger. L’enquête a été menée par InSites en mars et avril 2012 auprès de 2.230 travailleurs et 731 responsables RH. 700 personnes ont été sondées en Belgique.

Trends.be, avec Belga

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