Trends Tendances

Mais comment l’appli Shazam fait-elle gagner de l’argent à ses initiateurs?

Avant d’en entendre parler par un ami, j’avoue humblement que je ne connaissais pas l’application Shazam et je ne l’avais d’ailleurs pas sur mon smartphone… Depuis que j’ai Shazam, j’apparais comme un peu moins ringard aux yeux des plus jeunes.

Si j’en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour donner l’impression que je suis branché, mais parce que cette drôle d’application m’a intrigué. Je ne voyais pas comment ses initiateurs pouvaient gagner de l’argent, jusqu’à ce que je lise l’interview de son patron pour l’Europe dans le journal Le Soir et dans Trends-Tendances.

Mais pardon aux personnes qui se demandent de quoi je parle. Reprenons depuis le début, Shazam, c’est une petite application gratuite que vous pouvez placer sur votre smartphone et qui permet de reconnaitre quasi n’importe quel morceau de musique.

En clair, vous entendez un morceau de reggae, de jazz ou de pop en streaming sur le Net ou ailleurs, peu importe. Vous mettez votre smartphone devant la sortie son avec l’application Shazam activée et le tour est joué : le nom de l’artiste s’affiche ainsi que le nom de la chanson !

Ok, mais comment les propriétaires de Shazam gagnent-ils leur vie en rendant service aux autres ? Ils la gagnent de trois manières !

La première parce qu’à chaque fois qu’une personne découvre un morceau, via Shazam, et l’achète ensuite sur un site de vente de musique, les actionnaires de Shazam passent à la caisse via leur commission. Et comme 7% de la musique digitale aujourd’hui est achetée via Shazam, c’est un beau pactole en devenir !

L’autre manière pour Shazam de gagner de l’argent, c’est au travers de la publicité qui s’affiche sur l’application.

Et, la troisième source de revenus, ce sont les commissions que Shazam tire de la reconnaissance de publicités sur la télévision par exemple. En deux mots, un annonceur passe à la télé avec son produit et si le logo Shazam apparait sur l’écran, votre smartphone pourra capter cette publicité et se retrouver directement sur le site de l’annonceur. En Belgique, des firmes comme D’Ieteren, Baccardi ou Lipton ont déjà essayé cette manière de faire de la pub avec des résultats très variables en terme de réactivité. Mais c’est vrai que le produit est nouveau et qu’il faut un délai d’adaptation du public !

Mais ce qui est fou, c’est que Shazam peut aller jusqu’à prédire, avec fiabilité, qui sera numéro un dans les charts simplement en se basant sur les morceaux tagués !

Quand je vous dis que la révolution numérique change tout, en voilà un autre exemple.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content