Lockheed Martin lance la campagne de pub du F-35

F-35 © Reuters

Le groupe de défense américain Lockheed Martin a lancé, via Twitter, une campagne publicitaire inédite pour “vendre” à l’opinion publique belge son chasseur furtif F-35 Lightning II, avec comme slogan “Le #F35 est la solution la plus rentable pour la #Belgique” pour succéder aux F-16 vieillissants, du même constructeur, à moins de 90 millions d’euros l’unité.

“Maintenir la supériorité aérienne est essentiel pour préserver la sécurité internationale. Le F-35 est le premier avion de combat multirôle disposant d’une supériorité aérienne inégalée, conçu pour protéger et se défendre contre les menaces les plus avancées dans l’air et au sol, aujourd’hui et dans le futur”, assure Lockheed Martin.

Selon le géant de la défense et de la sécurité, “le F-35 offre une technologie et une capacité de soutien sans précédent pour l’ensemble des opérations militaires. Il assure également une interopérabilité importante avec les principaux alliés belges dans les activités de défense et de maintien de la paix”.

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Actuellement, plus de 200 F-35 – un avion furtif dit “de 5ème génération” – volent à travers le monde et, à mesure que la flotte augmente, le prix du F-35 continuera de baisser. Les coûts actuels de cycle de vie du F-35 sont déjà comparables à ceux des avions de combat de 4ème génération.

Contrairement aux avions de combat de 4ème génération, son aspect furtif, intégré dès le départ, fait du F-35 un chasseur de 5ème génération.

Désormais, les missions traditionnellement effectuées par plusieurs avions spécialisés – attaque électronique, frappes air-surface, combat air-air, renseignement, surveillance et reconnaissance – peuvent être exécutées par un escadron de F-35, fait valoir le groupe américain.

Et tout cela pour un prix à l’unité, moteur compris, de 94,6 millions de dollars (soit 88,9 millions d’euros au cours de jeudi) “sur la base des contrats les plus récents” pour la version A, à décollage et atterrissage conventionnels, proposée à la Belgique.

Le gouvernement a approuvé le 17 mars l’envoi d’un appel d’offres – un document de 247 pages – pour trouver un successeur aux chasseurs-bombardiers F-16. Le ministère de la Défense l’a adressé dans la foulée à cinq agences étatiques, trois européennes et deux américaines, en leur demandant de répondre d’ici le 7 septembre à un long et complexe questionnaire et de rentrer leurs dernières propositions chiffrées pour le 14 février 2018.

Cet appel d’offres (en jargon un “Request for governmental Proposal”, RfGP) a été envoyé aux agences étatiques représentant les cinq avions candidats: l’US Navy Program Manager Air 265 pour le F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing, le Joint Program Office (JPO) pour le F-35 Lightning II de Lockheed Martin, la Direction générale de l’Armement (DGA, dépendant du ministère français de la Défense), pour le Rafale F3R de Dassault, la Swedish Defence Material Administration (FMV) pour le Saab JAS-39 E Gripen et le ministère britannique de la Défense (MoD) pour l’Eurofighter Typhoon.

Le gouvernement, qui a fait du remplacement des 54 F-16 actuels une priorité de sa politique en matière de Défense, a réservé un montant de 3,573 milliards d’euros pour l’achat des nouveaux appareils, tout en sachant que le coût total sur la durée de vie du futur chasseur – estimée à 40 ans – et la fin de vie des F-16 vieillissants s’élève à une quinzaine de milliards d’euros.

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