Licenciements en pagaille dans le secteur pharmaceutique belge

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Des dizaines de postes sont menacés au sein de l’entreprise GSK Vaccines, située à Wavre et Rixensart, rapporte L’Echo mercredi. A Lessines, chez Baxter, ce sont près de 67 emplois qui pourraient passer à la trappe.

Le temps est aux coupes dans les budgets en cette fin d’année dans le secteur de la pharma belge. Deux sociétés belges annoncent la suppression de dizaines d’emplois: GSK et Baxter.

Ainsi, ce sont plusieurs dizaines de postes qui sont menacés au sein de l’entreprise GSK Vaccines, située à Wavre et Rixensart, rapporte L’Echo mercredi. Un conseil d’entreprise extraordinaire est convoqué mercredi matin afin de présenter les “résultats du processus d’intégration” avec la division vaccins de Novartis.

Selon une source bien informée, cette restructuration affectera au maximum 200 personnes répartis entre les sites de Rixensart et de Wavre mais des rumeurs font état de près de 800 à 1000 postes supprimés selon les informations glanées par L’Echo. Les syndicats restent quant à eux prudents pour le moment.

Ces coupes sont la conséquence de la fusion réalisée avec la division vaccins de Novartis il y a un an et demi. Les suppressions de poste en question concerneraient des “doublons”, plus particulièrement parmi les cadres et les employés dans les laboratoires de recherche. GSK emploie 8700 personnes en Belgique.

67 emplois menacés chez Baxter

Soixante-sept emplois sont aussi menacés au sein de l’entreprise pharmaceutique Baxter à Lessines, rapporte de son côté, le Courrier de l’Escaut mercredi. L’annonce a été faite lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu lundi. Une réglementation européenne sur l’usage des matières plastiques menace deux départements: l’extrusion (fabrication de feuilles de tubes en plastique) et le Kiefel (production de poches de perfusion).

La nouvelle réglementation porte sur l’interdiction de certaines matières plastiques considérées comme polluantes, comme le PVC.

Selon un délégué syndical interrogé par le quotidien local, la direction souhaite limiter la “casse” en envisageant des transferts dans d’autres départements. Cinquante-et-un postes d’ouvrier, dont trente-quatre intérimaires, et seize d’employés, dont un intérimaire, sont concernés par cette restructuration au sein des deux divisions qui occupent 250 personnes.

La direction de Baxter affirme par ailleurs que le scénario des 67 pertes d’emploi est “le plus mauvais”. La mesure pourrait avoir ses effets au printemps prochain.

Les syndicats souhaitent, quant à eux, que la société américaine profite de ce moment pour revoir de manière globale sa façon de travailler avec des intérimaires, puisque trente-cinq postes intérimaires sont en effet menacés.

Baxter emploie 1.600 personnes à Lessines. Il s’agit d’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois en Wallonie picarde.

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