Les travailleurs de NLMK à La Louvière en grève

© BELGA/Nicolas Maeterlinck

Les travailleurs de NLMK à La Louvière ont lancé un mouvement de grève de deux jours ce lundi matin. Au coeur de leurs revendications, le manque d’effectifs. Selon la FGTB, le cadre de travail des travailleurs engagés en CDI ne correspondant pas au cadre minimum de fonctionnement de l’entreprise sidérurgique.

L’entreprise sidérurgique NLMK à La Louvière est en grève depuis lundi matin. Le mouvement de grogne des travailleurs a pour origine le blocage des négociations entre direction et syndicats sur le nombre d’ouvriers qui ne correspond pas au cadre minimum nécessaire pour faire fonctionner l’entreprise.

“La direction veut passer en force sur le dossier de l’effectif ouvrier”, a indiqué Didier Scailquin de la FGTB. “Nous en sommes actuellement à 363 ouvriers en CDI et la direction vient de faire passer une vingtaine d’intérimaires en CDI. Le cadre minimum est de 411 postes de travail structurels. Il reste certes 28 intérimaires en poste. Mais, au total, il y avait chez NLMK, avant le passage des 20 intérimaires en CDI, quelque 90 intérimaires. Cela veut dire, en l’état actuel des choses, qu’un certain nombre d’entre eux ne seront pas reconduits alors que certains travaillent chez NLMK depuis deux ans. Nous estimons qu’un effectif de 383 ouvriers et 28 intérimaires est trop juste, notamment pour couvrir les absences des travailleurs malades, blessés ou en congé.”

Les syndicats avaient déposé un préavis de grève la semaine dernière, après le blocage des négociations. “Les travailleurs ne seront donc pas à leurs postes mardi dans le cadre de la grève, ni mercredi car ils participeront à la manifestation sur les pensions. Nous attendons un signe de la direction pour la suite”, a indiqué Didier Scailquin.

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