Les travailleurs belges sont parmi les plus productifs d’Europe

Image d'illustration. © DR

Après les Suisses, les travailleurs belges sont les plus productifs d’Europe occidentale, ressort-il jeudi du rapport sur le capital humain en Belgique du bureau de consultance PwC. Cependant, les entreprises en tirent un retour sur investissement inférieur à la moyenne.

En 2016, le niveau de productivité belge (soit le chiffre d’affaires par équivalent temps plein – ETP) était le plus élevé depuis la crise financière de 2008. Il a quasiment augmenté de 6% (296.000 euros par ETP) par rapport à 2012 (280.000 euros par ETP). Ce haut niveau fait de la Belgique le deuxième pays le plus productif d’Europe occidentale, la Suisse figurant en tête du classement. La moyenne en Europe occidentale s’élève à 157.000 euros par ETP.

Cependant, le retour sur l’investissement en capital humain reste inférieur à la moyenne des pays d’Europe occidentale, notre pays figurant à la 10e place dans ce domaine. Ainsi en 2016, pour chaque euro investi dans un travailleur, le retour sur investissement est estimé à 1,11 euro en Belgique contre 1,14 en moyenne dans les autres pays d’Europe occidentale, calcule PwC. La Belgique doit donc se montrer attentive à réduire ses coûts salariaux et non-salariaux, conclut l’étude.

Augmentation importante du travail à mi-temps

Par ailleurs, PwC constate aussi une diminution de l’emploi à temps plein au profit du travail à mi-temps. Ainsi, ces dix dernières années, l’échantillon d’entreprises étudié a connu une réduction de 39.000 temps pleins, soit une baisse de 9%. 97% des postes à temps plein supprimés étaient occupée par des hommes, relève le bureau de conseil. Dans le même temps, les mi-temps ont augmenté significativement, créant 30.000 nouveaux postes de travail. En 2016, un tiers de tous les postes de travail de l’échantillon étaient des mi-temps.

Cette étude a été menée sur un échantillon de 594 entreprises comptant au plus de 250 travailleurs pendant au moins un an entre 2010 et 2016.

Pour améliorer sa compétitivité, la Belgique doit réduire ses coûts salariaux et non-salariaux, conclut l’étude.

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