“Les syndicats jouent avec l’avenir du pays”, dénonce le Voka

Hans Maertens © Belga

La grève sur le rail, déclenchée mercredi de manière spontanée, n’est pas du tout du goût de l’organisation patronale flamande Voka, qui réitère son souhait d’une adoption rapide d’une loi sur le service minimum.

“Nous sommes indignés par cette grève spontanée sauvage qui prend le citoyen en otage”, a réagi vendredi l’administrateur délégué du Voka, Hans Maertens. “Dans le centre de Bruxelles, c’est le chaos au niveau de la circulation, et ce sera à nouveau le cas demain (vendredi, NDLR). Les syndicats jouent un jeu dangereux et jouent avec l’avenir du pays, alors que nous tentons précisément de restaurer notre image.”

De son côté, le patron de l’Unizo, l’organisation flamande des classes moyennes, souligne que productivité globale à la SNCB est “de 20 à 40% plus basse que chez les autres opérateurs européens”. Karel Van Eetvelt remercie au passage les collaborateurs flamands de la SNCB qui ne participent pas à la grève.

Partner Content