Les syndicats exigent une sécurité d’emploi un an après la réouverture de Brussels Airport

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A l’occasion du premier anniversaire de la réouverture de Brussels Airport après les attentats du 22 mars, quelques dizaines de représentants syndicaux ont déposé une gerbe de fleurs lundi matin au pied du monument érigé en mémoire aux victimes. En parallèle aux discussions menées sur les normes de bruit, une politique durable de l’emploi est exigée.

Le court hommage devant l’édifice situé le long de l’axe menant à l’aéroport était une initiative commune à tous les syndicats actifs à Brussels Airport et s’est déroulé sans discours. Environ 80 représentants syndicaux étaient présents. Plus tôt dans la matinée, ils ont distribué des prospectus aux passagers dans le hall de l’aéroport. Ils y témoignaient notamment leur soutien aux victimes des attentats et aux membres de leur famille.

“L’indécision quant aux normes de bruit menace notamment notre travail. L’absence de réglementation fédérale et le comportement étonnamment égoïste de certains acteurs de l’environnement aéroportuaire ne rend pas les choses faciles”, expliquent les syndicats dans leur pamphlet. Les représentants se disent convaincus “qu’une concertation peut construire des ponts entre intérêts économiques, sociaux et écologiques” et que des mesures ont déjà été prises pour limiter les nuisances sonores, comme l’interdiction des appareils les plus bruyants.

Le nombre de mouvements aériens à Brussels Airport a en outre baissé de 320.000 à 240.000 entre 2000 et 2015. Ils insistent enfin pour que l’exploitant, Brussels Airport Company, à l’instar de l’aéroport de Schipol (Amsterdam), investisse dans l’isolation des proches habitations.

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