Les risques qui guettent le plus le personnel des entreprises belges

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Deux tiers des entreprises belges sont confrontées à des risques psychosociaux et musculo-squelettiques dans le chef de leur personnel, selon l’enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (ESENER) menée par l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.

Le facteur de risques psychosociaux le plus fréquemment signalé est la confrontation difficile avec des clients, des patients, des élèves…, avec 65% des répondants belges (58% dans l’UE), suivie par la pression du temps (43%).

Les facteurs conduisant à des troubles musculo-squelettiques, tels que les positions fatigantes ou douloureuses (59,8% en Belgique) et les mouvements répétitifs des mains ou des bras (48,4%), sont très fréquemment signalés dans tous les secteurs d’activité.

Deux entreprises belges sur trois (66,5%, contre 77,2% pour l’UE) effectuent par ailleurs régulièrement des analyses de risques, considérées par l’Agence comme la meilleure façon de lutter efficacement contre ceux-ci.

En Belgique, le recours au personnel interne pour effectuer ces analyses atteint 42,3%. L’examen opéré par des prestataires externes sur le lieu de travail est de l’ordre de 34,4%. Seules 23,3% des entreprises procèdent à une analyse confondue (menée tant par le personnel interne que par des prestataires externes).

Près d’une entreprise sur quatre, qui ne réalise pas d’analyses régulières des risques, invoque comme principale raison la connaissance déjà établie de ceux-ci et des dangers (83%) et l’absence de problème majeur (80%).

L’enquête a été menée dans près de 50.0000 lieux de travail (entreprises de toutes tailles) de 36 pays différents, dont les 28 États membres. Les questions de l’enquête ont été adressées à la personne de l’organisation qui connaissait le mieux les aspects de la SST (Santé et sécurité au travail).

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