Pour la première fois en 10 ans, les jeux électroniques perdent des parts de marché alors que les jouets plus classiques connaissent un regain d’intérêt. La vogue du téléchargement y est sans doute pour quelque chose.
Le jouet classique s’en sort bien, affirme Johan Geeroms, président du jury pour le “jouet de l’année” et directeur général de DreamLand. Jusqu’au mois de juillet, le marché du jouet a connu une croissance de 7 %.
Les jeux électroniques, en revanche, ne sont pas à la fête, avec une perte de parts de marché pour la première fois en 10 ans. Cela s’explique notamment par le fait qu’aucune grande nouveauté, comme la PS3 ou la Wii, n’a été mise sur le marché et que ces jeux sont de plus en plus souvent téléchargés.
Dans la catégorie des jouets classiques, on note un intérêt plus marqué pour les jeux éducatifs. Les grands classiques que sont Lego et Playmobil bénéficient toujours d’ailleurs d’un succès continu. Les gens choisissent de nouveau des jouets “avec lesquels les enfants peuvent s’occuper pendant des heures”, commente Johan Geeroms.
En outre, il apparaît que les jouets en provenance de Chine ont gagné en qualité, après l’intervention du gouvernement chinois et la fermeture de plusieurs usines. Enfin, pour ce qui concerne le prix des jouets, la tendance à la hausse des derniers mois se confirme, avec des augmentations de 4 % à 5 %, selon Johan Geeroms.
Trends.be, avec Belga
