Les Japonais refroidis par les attentats, le patron de la compagnie ANA se dit “inquiet”

Le président d'Ana, Shinya Katanozaka. © REUTERS

Depuis les attentats de Paris et de Bruxelles, “les Japonais font preuve de moins de passion pour les voyages en Europe et c’est ce qui m’inquiète même si on voit que les activités sont en train de redémarrer, notamment en business class”, a déclaré l’administrateur délégué de la compagnie aérienne ANA, Shinya Katanozaka, jeudi, à l’occasion d’une rencontre avec la délégation officielle bruxelloise présente à Tokyo dans le cadre des Brussels Days.

ANA exploite quotidiennement, depuis le 25 octobre 2015, une ligne directe entre Bruxelles et Tokyo, ligne qui avait été arrêtée à la suite de la faillite de la Sabena en 2001. “Les réservations marchaient très bien jusqu’au 22 mars, y compris pour les 20% de passagers en transit à Bruxelles, avec un taux d’occupation de nos vols de 85%”, a précisé Atsuhi Asano, responsable du département “alliances et international” d’ANA. “Les Japonais adorent l’Europe et Bruxelles, mais, pour nous, la sécurité est la chose la plus importante”, a poursuivi l’administrateur délégué de la compagnie, qui dispose de quatre employés à Bruxelles et dont les vols avaient été interrompus le 22 mars pour reprendre deux semaines plus tard, le 3 avril exactement. Cette interruption avait affecté quelque 4.500 passagers. “Nous souhaitons aujourd’hui faire davantage pour plus de vols passagers et marchandises entre nos deux pays”, a conclu Shinya Katanozaka sans autres détails.

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