Les espions de Renault travaillaient-ils pour la Chine ?

Les services secrets français privilégient la piste chinoise dans l’affaire d’espionnage industriel frappant le constructeur automobile Renault, assure vendredi le quotidien Le Figaro, qui ne cite pas ses sources.

“Renault soupçonne un acteur chinois, selon plusieurs sources internes, écrit le quotidien Le Figaro vendrdi. Les services secrets français, qui prennent cette affaire au sérieux, ont démarré une enquête qui privilégie également la piste chinoise, selon nos informations.”

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Interrogé par l’AFP, le constructeur français s’est refusé à tout commentaire sur cette affaire qui a entraîné la suspension, au début de la semaine, de trois cadres de la firme française, dont un membre du comité de direction, soupçonnés d’avoir fait sortir des informations sur les programmes de voitures électriques.

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La piste chinoise a en revanche été confirmée à l’AFP par Bernard Carayon, député du parti présidentiel UMP, spécialiste des affaires d’intelligence économique. Le gouvernement a qualifié jeudi de “guerre économique” cette affaire d’espionnage.

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Renault, de son côté, a justifié la suspension de ses trois collaborateurs par la nécessité “de protéger, sans attendre, les actifs stratégiques, intellectuels et technologiques de notre entreprise”.

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Le constructeur automobile, encore détenu à 15% par l’Etat français, et son allié japonais Nissan ont déjà investi 4 milliards d’euros dans le développement de la voiture électrique. Le tandem ambitionne de devenir leader mondial de ce secteur.

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Renault compte commercialiser au milieu de l’année deux modèles en version électrique, la berline familiale Fluence et l’utilitaire Kangoo Express. Il prévoit de lancer deux autres modèles d’ici mi-2012 : le petit véhicule Twizy et la petite berline Zoe.

Trends.be, avec Belga

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