Les entreprises belges dépensent leur trésor de guerre

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Le marché belge des fusions et acquisitions est en plein boom : le montant total des transactions pour le premier semestre dépasse déjà celui de toute l’année 2010. La crise est passée et nos entreprises sont assises sur un matelas de cash.

Le marché belge des fusions et acquisitions est en pleine croissance. Le montant total des transactions enregistrées depuis le début de l’année dépasse déjà le total de l’ensemble des opérations réalisées durant l’année 2010, selon des statistiques du bureau d’études Dealogic relayées jeudi par De Tijd.

L’annonce, mercredi, de la reprise du groupe minier canadien Breakwater Resources par Nyrstar a fait passer le compteur de ce type de transactions à 13,8 milliards d’euros depuis le début de 2011, soit le plus haut niveau depuis la première moitié de 2008. Sur l’ensemble de 2010, le marché belge des fusions et acquisitions avait atteint 12,1 milliards d’euros.

Le plus gros dossier depuis le début de l’année est la reprise du français Rhodia par Solvay pour 3,4 milliards d’euros.

Selon De Tijd, de nombreuses transactions sont encore dans le pipeline pour la suite de l’année. On attend ainsi pour la fin du mois les offres pour la reprise des activités belges du fournisseur d’énergie Nuon. Les ventes de Fidea (filiale de KBC) et du liégeois Magotteaux pourraient également être conclues dans les prochains mois.

Le nombre élevé de transactions conclues pourrait s’expliquer par le fait que les entreprises ont nettoyé leur bilan et contrôlé les coûts durant la crise, et disposent, à présent que l’économie est repartie, de mannes de cash à dépenser.

Trends.be, avec Belga

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