Les dernières Opel quittent l’usine d’Anvers aujourd’hui

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C’est la fin d’une époque. Au total, plus de 13,3 millions d’Opel auront été assemblées à Anvers. Ces dernières années, l’usine a sorti d’anciens modèles de l’Opel Astra, entre autres sous sa version cabrio.

Les dernières voitures de l’usine Opel d’Anvers doivent être assemblées aujourd’hui vendredi. La production automobile au sein de l’usine sera ensuite définitivement terminée. Quelque 400 personnes travailleront encore sur le site la semaine prochaine, notamment pour l’entretien et la logistique.

Au total, 13.306.292 voitures auront été assemblées à Anvers. Ces dernières années, l’usine a sorti d’anciens modèles de l’Opel Astra, entre autres sous sa version cabrio. Au cours d’une réception prévue pour le personnel, le groupe automobile décernera par tirage au sort deux Opel Astra sorties de l’usine.

L’annonce de la fermeture avait été faite le 21 janvier. Quelque 2.600 personnes travaillaient alors sur le site. Après une première vague de départs en juin, il ne restait plus que 1.320 personnes. Celles-ci perdront leur poste mais entreront en ligne de compte d’un plan social qui prévoit notamment une prime nette de 2.295 euros pour tous les travailleurs et la prépension sur base volontaire à partir de 50 ans.

Après les vacances de Noël, certains membres du personnel seront encore présents, entre autres pour l’entretien, la sécurité et les ressources humaines. La société de gestion du port d’Anvers (Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen) a déjà indiqué vouloir acheter les terrains de GM, de façon à pouvoir y développer de nouvelles activités.

Quatre ouvriers (- de 45 ans) d’Opel Anvers sur sept ont déjà trouvé un emploi

Quatre ouvriers sur sept, âgés de moins de 45 ans, ont trouvé un nouvel emploi après avoir dû quitter le site d’Opel Anvers en juin dernier. Au total, ce sont actuellement 394 des 1.269 collaborateurs inscrits dans la cellule de reconversion qui ont trouvé un emploi, dont un tiers un poste fixe, selon des chiffres du VDAB, l’office flamand de l’emploi.

La plupart des employés qui ont perdu leur job en juin suivent encore une procédure d’accompagnement. Seuls les ouvriers de moins de 45 ans ont terminé leur outplacement.

La moitié des 394 qui ont retrouvé un emploi sont actuellement sous contrat à durée déterminée ou intérimaire et un tiers a un poste fixe. Environ 20 % sont restés dans le secteur automobile. Les autres principaux domaines sont le métal, la logistique et la chimie.

En décembre, 1.306 personnes devront également renoncer à leur poste chez Opel Anvers, dont 1.133 ouvriers et 173 employés. Elles seront prises en charge par la cellule de reconversion, une collaboration entre General Motors Belgium, les syndicats, les bureaux d’outplacement, le fonds sectoriel FTMA et le VDAB.

Belgacom, SNCB et Bpost intéressés par les travailleurs d’Opel Anvers

Le VDAB, l’office régional flamand de l’emploi, a conclu un accord de coopération avec SNCB Holding, Belgacom et Bpost pour accompagner les travailleurs sans emploi d’Opel Anvers et de ses sous-traitants vers les fonctions en pénurie de ces trois sociétés publiques, a annoncé vendredi Kris Peeters, ministre-président flamand.

Les trois sociétés communiqueront au VDAB leurs fonctions en pénurie… ce qui ne signifie pas qu’elles sont réservées aux ex-travailleurs d’Opel Anvers. Il s’agit d’une simple collaboration fonctionnelle, a précisé le cabinet de Kris Peeters. Les trois entreprises publiques ont elles-mêmes contacté le ministre-président flamand pour lui proposer cette remise à l’emploi par le biais du VDAB, a ajouté le cabinet de M. Peeters. La SNCB s’attend par exemple à devoir engager 2.000 nouveaux travailleurs dans les dix prochaines années.

Trends.be, avec Belga

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