Les cafés oui ou non, le parcours pour les femmes entrepreneures bruxelloises

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Le coup d’envoi des “cafés oui ou non” (“café ja of nee” en néerlandais) a été donné jeudi soir par la secrétaire d’Etat bruxelloise en charge de l’Egalité des chances Bianca Debaets et le réseau de femmes actives Markant.

Lors de ces événements organisés dans la capitale, les femmes sont amenées à discuter d’entrepreneuriat et à échanger de bonnes pratiques. “Je suis sur le point de lancer mon entreprise dans le domaine scientifique”, explique cette future entrepreneuse venue assister au premier “café” au Muntpunt, dans le centre de Bruxelles. “Après un doctorat à la VUB, tout est sur papier, mais je me pose encore beaucoup de questions sur la manière de mener à bien mon projet.”

“Il y a énormément d’opportunités à Bruxelles pour entreprendre”, affirme Biance Debaets lors son introduction au débat avec plusieurs femmes ayant lancé leur entreprise avec succès. “Les femmes ont beaucoup d’idées, mais aussi beaucoup de questions. On ne peut pas ramener le risque à zéro, mais on peut les accompagner.” Un tour d’orientation a également été mis au point par Markant afin de proposer un coaching pour les femmes qui envisagent d’entreprendre, mais hésitent à faire le pas.

Les participantes bénéficient d’un coaching de professionnels pendant six mois. A Bruxelles, 28% des entrepreneurs sont des femmes, pour 33% en Flandre et en Wallonie, selon les chiffres donnés par Markant. “Les femmes sont une source inépuisable d’inspiration et d’innovation pour la société. En promouvant l’entrepreneuriat féminin, nous stimulons notre économie”, note Bianca Debaets.

Une campagne de promotion a été lancée, dont l’objectif est d’amener 10.000 femmes à participer au projet. Quelque 65.000 euros ont été octroyés à Markant pour le mener à bien.

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