Le travail étudiant en baisse cet été

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Alors que les six premiers mois de l’année enregistraient une nette augmentation du travail étudiant, on a pu noté une sévère baisse au cours des deux premières semaines de juillet, diminution entamée lors des précédents congés qui s’amplifie en ce moment. Même si par rapport à 2011, le nombre d’étudiants au travail a augmenté.

Une étude de Randstad – qui met par an quelque 60 000 étudiants au travail en Belgique, dont 40 000 l’été -, révèle une augmentation globale du travail étudiant durant l’année au premier semestre 2012- précisément une augmentation de 2,3% d’étudiants en plus au travail et 22,5% d’heures prestées. Autrement dit, davantage d’étudiants ont travaillé plus d’heures. En revanche, durant les deux premières semaines juillet, on fait plutôt face à un forte diminution avec – 8,9% d’étudiants au travail et une chute de 15,7% en heures prestées.

Si l’on observe cette évolution par région, on constate que la hausse enregistrée lors des six premiers mois est à attribuer principalement à la Flandre (+5,7% jobistes et +en 29,3% en heures prestées). La Wallonie a connu une baisse du nombre d’étudiants au travail (+3,5%). Néanmoins, ceux-ci ont effectué plus d’heures (+6,1%). Le constat est encore plus frappant en région Bruxelloise où la baisse du nombre d’étudiants atteint 11,3% alors que les heures de travail ont augmenté de 20,6%.

Quant à la répartition par sexe, on s’aperçoit que le nombre d’étudiantes jobistes connaît une croissance supérieure (+3,9%) à celle des garçons (+0,3%), même si ces derniers ont travaillé plus d’heures que les filles. Au cours du premier semestre 2012, les étudiants ont en moyenne travaillé 58 heures et leurs homologues féminines en moyenne 52 heures.

La chute enregistrée les deux premières semaines de juillet est tangible surtout en Flandre (-10%) et en Wallonie (-8,9%). La région Bruxelloise fait figure d’exception avec une hausse de 4,2%.

Les causes possibles de cette évolution

La première cause possible à cette évolution est l’impact de la nouvelle réglementation sur le travail étudiant, qui leur permet de travailler 50 jours sur toute l’année à des conditions très avantageuses. Leur choix penche alors peut-être plus vers un travail durant l’année que pendant leurs congés.

La météo a elle aussi son influence. L’horeca, la distribution, les parc d’attractions et la production de viande nécessitent davantage de personnel durant les beaux jours afin de satisfaire la demande.

Enfin, la situation économique instable peut conduire les entreprises à faire appel ou non à des étudiants. Ces trois facteurs combinés ont sans doute une incidence directe sur la situation actuelle du travail des étudiants.

Trends.be

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