Le shopping de demain : nos compléments d’enquête

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Dans le Trends-Tendances du 23 juin, vous avez découvert notre dossier consacré aux grandes tendances qui bouleverseront le shopping de demain. Voici un certain nombre d’exemples et de données supplémentaires. Classés par thématiques.

Applications mobiles

Comme en témoigne notre dossier intitulé Les 9 tendances pour le shopping de demain, l’avenir est aux applications mobiles. Si la plupart des acteurs du retail observent encore avec une certaine interrogation ce qui se fait sur l’iPhone et les smartphones en général, certains prennent de l’avance.

Chez nous, Colruyt vient de lancer sa première application iPhone. Elle est dédiée à son service Collect & Go. L’utilisateur du service peut désormais avoir accès à ses listes de courses prédéfinies depuis son mobile et passer commande chez Colruyt via son smartphone. Il est possible de voir tous les prix Collect & Go des produits mais aussi, et c’est ce qui devrait plaire aux utilisateurs, prendre les codes-barres des produits en photo pour en connaître le prix et l’ajouter à sa liste de course. Le concept existe déjà ailleurs, mais Colruyt est le premier à le proposer en Belgique. De son côté, l’application myShopi prévoit d’ajouter cette fonctionnalité très bientôt également.

Parmi les autres applications mobiles qui agitent le monde du retail, celle d’Asda, enseigne anglaise, qui permet à l’utilisateur d’entrer, 12 heures après ses achats, un code qu’il trouve sur son ticket de caisse. Une fois cela réalisé, Asda lui indique à combien se serait élevé son ticket de caisse en ayant fait ses emplettes dans un magasin des autres enseignes. Si le consommateur a payé plus cher chez Asda, il reçoit un bon de réduction sur ses prochains achats.

Un bon buzz qui témoigne d’une tendance très nette dans le retail : la comparaison de prix. C’est aujourd’hui ce sur quoi l’ensemble des enseignes travaillent. Sur les tickets de caisse Colruyt, le consommateur peut régulièrement lire les prix moyens en application dans les autres enseignes. Mais pas par rapport à ses propres achats.

Le paiement contactless

Payer avec son GSM. Depuis le temps qu’on en parle, cela devrait prochainement se concrétiser, comme nous le mentionnions dans notre dossier. Des initiatives test sont déjà en cours en matière de paiement sans contact. Chez Carrefour, par exemple. En novembre 2010, l’hypermarché de Waterloo Mont-St-Jean a commencé à offrir à ses visiteurs la possibilité de payer ses achats avec sa carte Visa Carrefour. Il lui suffit de la présenter devant le terminal de paiement : plus besoin de l’insérer dans le terminal ni de former de code secret. Le test s’est depuis élargi aux cinq enseignes du groupe Carrefour dans la ville de Waterloo.

Géolocalisation en magasin ?

Trouver avec son téléphone le magasin le plus proche de chez soi est déjà connu. Certaines boutiques vont plus loin et permettent carrément de savoir où se situent les produits recherchés au sein du magasin. Yeah Point, en Australie, le fait de manière originale : vous déterminer le menu du soir, par exemple, et votre appareil de scanning vous emmène dans les rayons adéquats pour retrouver les ingrédients nécessaires.

En Belgique, Amoobie, une jeune société propose, entre autres, des mécanismes de géolocalisation dans un point de vente via le Bluetooth du téléphone.

Le self-scanning qui vous connaît

L’enseigne Albert Heijn, aux Pays-Bas, va loin dans le self-scanning, cette technique permettant de scanner vous-même vos articles dans les rayons de votre magasin. Elle personnalise la recherche, à destination des personnes allergiques. Une fois leur carte de fidélité scannée, celles-ci peuvent commencer leurs achats. Pour autant qu’elles aient mentionné leur allergie dans le profile de leur carte de fidélité, elles peuvent faire leur courses en toute sécurité : si elles scannent un produits contenant des substances allergènes pour elles, une alerte le leur mentionnera. “Attention, ce produit contient du gluten”, par exemple.

A terme, on pourrait également imaginer un système de cross-selling. Pourquoi ne pas proposer des produits sur base des achats du moment dans votre charriot (un paquet de pâtes si vous achetez de la sauce tomate) ou des achats précédents ? Les marketeurs en rêvent déjà. Reste la question de la vie privée et de l’intrusion. Etre trop intrusif avec de la pub a souvent un effet répulsif…

Et l’e-commerce dans tout cela ?

Voici quelques compléments d’infos sur l’e-commerce apportés par une enquête exclusive de Comeos. On y apprend ainsi que :

45 % des Belges ont acheté en ligne ces 12 derniers mois.

– Les freins de l’e-commerce sont : le fait de ne pas pouvoir essayer le produit (1er), les questions de sécurité (2), les questions de confidentialité (3).

– 4 personnes sur 10 admettent que l’e-commerce les incite à de nouvelles dépenses.

– Le prix moyen du dernier achat en ligne est de 127 euros.

Christophe Charlot

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