Le Royaume-Uni sort d’Eurostar au prix fort

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Le gouvernement britannique a annoncé mercredi avoir conclu un accord en vue de céder au prix fort ses 40% dans Eurostar à un consortium canado-britannique, une “excellente opération” pour Londres en ces temps de vaches maigres budgétaires.

L’opération doit rapporter 757,1 millions de livres (1 milliard d’euros) et s’inscrit dans un plan de privatisations de 20 milliards de livres (27,5 milliard d’euros) annoncé fin 2014, en vue de réduire la dette du Royaume-Uni, a précisé le ministère des Finances dans un communiqué.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et le fonds d’investissement britannique Hermes Infrastructure doivent acquérir les 40% détenus dans la compagnie transmanche par Londres, qui va céder de surcroît l’action préférentielle qu’il détient dans Eurostar à la société ferroviaire.

Le gouvernement a souligné que le montant de la vente était plus élevé que ce qui était prévu lorsque le processus d’achat avait été lancé l’an dernier. Les médias britanniques avaient alors estimé qu’il pourrait en tirer jusqu’à 300 millions de livres.

La compagnie ferroviaire française SNCF, qui détient 55% d’Eurostar, et la SNCB, qui possède les 5% restants, ont encore la possibilité d’acheter la participation britannique, en usant d’un droit de préemption dans les 20 jours, à condition de débourser 15% de plus que le prix convenu avec CDPQ et Hermes Infrastructure.

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