Le quatre cinquièmes devient la norme

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Le nombre de travailleurs qui optent pour un quatre cinquièmes a plus que doublé en 15 ans, ressort-il d’une enquête du SPF Economie relayée par la VRT vendredi.

La distinction entre travail à temps partiel et à temps plein est une notion dépassée, selon le spécialiste du marché de l’emploi Jan Denys, de la société de ressources humaines Randstad. “Le travail à quatre cinquièmes devient en quelque sorte le nouveau temps plein.”

La hausse de cette organisation du travail est la plus élevée chez les hommes, dont la proportion travaillant à quatre cinquièmes a triplé en 15 ans. En 1999, 29.000 hommes travaillaient à 70-90%, pour 95.000 en 2015.

Mais les femmes restent beaucoup plus nombreuses à opter pour ce type de contrat: elles ont augmenté de 180.000 à 370.000 en 15 ans.

Le travail à mi-temps (entre 40 et 60% d’un temps plein) a moins augmenté: de 51.000 à 81.000 chez les hommes; et de 308.000 à 354.000 chez les femmes. Il y a donc plus de personnes à quatre cinquièmes qu’à mi-temps.

“Un quatre cinquièmes constitue souvent un compromis pour ceux dont le travail est une priorité, mais qui souhaitent malgré tout dégager du temps pour leur famille ou une autre passion”, explique M. Denys.

Par ailleurs, les petits temps partiels (10-30% d’un temps plein) ont également augmenté de manière significative.

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