Le néo-louvaniste GreenWatt assied son leadership hexagonal

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Encore un beau succès à accrocher au palmarès international de GreenWatt. la société néo-louvaniste spécialisée dans la valorisation des déchets dans des centrales au biogaz vient en effet de mettre en service une unité de biométhanisation dans les Landes.

Après la réalisation d’une première centrale alimentée en déchets de chicon dans la région nivelloise et d’une unité de biométhanisation pour le groupe français Boyer, à Moissac (Tarn-et-Garonne), haut-lieu de la production de melon, GreenWatt poursuit son développement hexagonal, dont un dans les Landes pour le compte du groupe familial Larrère, leader européen de la carotte.

Comme chez Boyer, la production de 20.000 tonnes de carottes cultivées sur 1.300 hectares suffit pour récupérer 6.500 tonnes de déchets consistant d’une part en écarts de tri et d’autres part en co-produits agricoles. Mise en service en septembre dernier, l’unité de biométhanisation développe déjà une puissance de 240 KWh, suffisante pour couvrir les besoins en électricité de l’entreprise. A terme, la capacité de production de l’installation sera de 2.450 MWh électriques par an, soit la consommation annuelle moyenne en électricité de 410 foyers, et de 3.500 MWh thermiques par an, correspondant à la consommation moyenne annuelle thermique de 265 foyers. Ce n’est pas tout: Larrère bénéficiera aussi avec son unité de biométhanisation de 3.450 tonnes de fertilisant de haute qualité qui remplacera avantageusement les fertilisants conventionnels.

D’un montant de 3 millions d’euros, l’investissement a été subsidié à hauteur de 30% par le Conseil général des Landes, la région Aquitaine ou encore l’Ademe. Et visiblement, tout se profile pour que GreenWatt poursuive sa percée hexagonale. C’est en effet en ce mois d’octobre qu’est discuté à l’Assemblée nationale le fameux projet de loi sur la transition énergétique porté par Ségolène Royal. L’activation de ce projet de loi permettra de débloquer 100 millions d’euros pour financer le développement de 1.500 projets de biométhanisation sur trois ans en milieu rural. Un budget que les professionnels voient d’ailleurs encore progresser d’ici à 2020 dans la mesure où le gouvernement français a dit son intention de multiplier par quatre la production d’électricité et par sept la production de chaleur à partir de biogaz d’ici à 2020. Rien de moins.

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