Le groupe Vlan pourrait supprimer 36 emplois au sein de son entité bruxelloise

Le groupe Vlan pourrait supprimer 36 emplois sur 260 au sein de son entité bruxelloise, a indiqué le groupe mercredi lors d’un conseil d’entreprise, en raison de l’effondrement du marché de la petite annonce, la complexité grandissante du marché publicitaire local et le renforcement du support numérique.

Le groupe a annoncé “son intention de prendre diverses mesures visant à restaurer la rentabilité de ses activités bruxelloises, et dès lors à assurer leur pérennité”.

“En cinq ans, le chiffre d’affaires sur les annonces publicitaires au sein du groupe Vlan a baissé de 30% tandis que celui sur les petites annonces a chuté de 63%”, souligne François Delcampe, directeur des ressources humaines du groupe Vlan (Vlan, 7Dimanche, Le Sillon belge et Landbouwleven). La version papier de Vlan avait quant à elle enregistré une perte de 17% de ses ventes entre 2011 et 2012, selon les chiffres de la dernière vague du Centre d’information sur les médias (CIM). “Cette chute inéluctable, ainsi que les mutations technologiques provoquent la disparition de certaines activités au sein de l’entité bruxelloise du groupe Vlan”, explique le groupe dans un communiqué.

Une concertation avec les représentants du personnel doit avoir lieu mercredi à la suite de ce conseil d’entreprise. Ensuite, une assemblée générale se déroulera demain/jeudi à 09h00. La phase d’information et de concertation sociale, comme le prévoit la Loi Renault, débutera alors le 9 janvier afin de déterminer les alternatives existantes, diminuer l’impact social pour le personnel ou encore négocier des conditions de départ, précise François Delcampe.

Trente-six emplois seraient ainsi menacés au sein de l’unité technique d’exploitation du groupe Vlan -à savoir principalement lesactivités commerciales- qui se situe à Evere. Les critères de licenciement n’ont pas encore été fixés et seront discutés avec les membres du conseil d’entreprise. Ils seront liés aux besoins futurs de l’entreprise “qui devra repartir sur une base plus saine”.

Le groupe compte ainsi rattraper le train en marche de l’évolution vers le numérique qui est “plus rapide sur le marché bruxellois que dans les entités provinciales”, constate le directeur des ressources humaines. L’annonce ne concerne pas les autres activités du groupe ni ses filiales en province qui “continuent à être rentables”, précise le communiqué.

“Le groupe devra continuer à développer ses activités en ligne, la plate-forme internet et des applications numériques”, ajoute encore François Delcampe.

Avec Belga

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