“Le futur de la Belgique est dans le secteur créatif”

Pour le site américain de référence Business Insider, le meilleur publicitaire au monde est belge et il se nomme Geoffrey Hantson. Directeur créatif de l’agence anversoise Duval Guillaume, ce jeune quadragénaire multiplie les récompenses et livre ses impressions sur les mutations du monde de la pub.

Au printemps dernier, deux Belges étaient repris dans le top 11 mondial des “personnalités à suivre” par le magazine américain Advertising Age, véritable bible du monde de la pub. Un exploit d’autant plus remarquable que Geoffrey Hantson et Katrien Bottez, tous deux directeurs créatifs de l’agence anversoise Duval Guillaume, étaient les seuls Européens à figurer dans cette liste enviable.

Depuis, le duo s’est encore illustré et occupe cette fois la toute première place dans le classement des “meilleurs créatifs au monde” récemment établi par le site américain Business Insider. Un honneur justifié par les nombreuses campagnes originales que Geoffrey Hantson et son acolyte ont mené pour Carlsberg, Coca-Cola, Smirnoff, Febelfin ou encore Telenet à l’occasion de l’arrivée de la TNT dans son offre (près de 50 millions de vues pour le film A dramatic surprise on a quiet place sur YouTube : un record historique pour une pub belge). L’occasion de faire le point avec Geoffrey Hantson sur l’évolution de la publicité à l’aube de cette année nouvelle.

TRENDS-TENDANCES. Dans le milieu de la pub, on vous considère désormais comme le n°1 mondial des directeurs créatifs. Avec cette reconnaissance de Business Insider, je suppose que de grandes agences internationales essaient de vous débaucher en agitant de gros chèques, non ?

GEOFFREY HANTSON. Oui, mais pour le moment, ça ne m’intéresse pas. J’ai refusé beaucoup de choses proposées par de grands noms. L’argent ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est de prouver qu’une agence belge peut conquérir le monde et je suis sûr que c’est possible. Je suis un des derniers nationalistes belges. Mon père est francophone, ma mère est flamande. Donc, génétiquement, je suis belge. Aujourd’hui, je suis convaincu que l’on peut conquérir le monde depuis Anvers. C’est possible et c’est ce que je veux prouver. On a encore un défi à réaliser : être dans le top 5 des agences mondiales. Il faut que l’on arrive à boxer dans cette catégorie-là. La conséquence, c’est que Duval Guillaume devra être une agence globale. Avec peut-être, un jour, un deuxième bureau à l’étranger, mais pas plus.

Retrouvez l’interview complète dans le magazine Trends-Tendances de cette semaine.

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