Le Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas en images
C’est sans doute la démonstration qui a marqué le salon. Le Mimo est un petit capteur couplé à un body pour bébé. Il mesure tous les paramètres du sommeil du bébé, sa respiration, la température et l’humidité. Il renvoie ces informations via un petit module Intel Edison sur un smartphone pour rassurer les jeunes parents inquiets. C’est sans doute aller un peu loin dans la connectivité. Mais derrière ce projet, il y a aussi la volonté d’Intel de s’attribuer une part de marché des objets connectés en proposant sa plateforme standard.
Omate s’est fait remarquer en levant plus d’un million d’euros sur Kickstarter. Sa montre connectée TrueSmart n’est peut-être pas très élégante mais elle intègre tout Android en version 4.2.2. Conscient que le succès d’un tel objet vient avant tout des applications, Omate a ouvert son développement le plus possible et soutient une communauté de 2.000 développeurs. L’engin dispose d’un petit écran 240×240 pixels, d’un GPS et même de la 3G. Et si la saisie de texte n’est pas facile, la société vient de conclure un partenariat avec Nuance pour la reconnaissance vocale façon Siri.
Les écrans incurvés se généralisent et la plupart des constructeurs présentaient sur leur stand un modèle au format 21 : 9 incurvé. Si la question de la courbure est toujours discutée sur le salon, sur ces modèles au format cinémascope il n’y a plus de débat. La sensation d’être au cinéma est bien là. Ces écrans immenses (2,6 m de diagonale) ne sont pas pour tout de suite mais, plus proche de nous, signalons la série UH8500 de chez Samsung qui intègre la technologie 4k/Ultra HD, incurvée et à rétro-éclairage LED.
Alors que la société a démenti toute arrivée en Belgique, le service de diffusion de séries et de films par abonnement aux USA annonce son arrivée en très haute résolution (4k/Ultra HD) chez LG et Sony. C’est quand même très vilain de nous narguer comme ça…
Le LG Lifeband est un petit bracelet connecté qui contrôle tous vous mouvements journaliers pour voir si votre vie de sédentaire est suffisamment saine. Des recommandations d’activité et des défis vous seront suggérées sur votre smartphone. Ça ne coûte que 99 euros et pour ceux qui veulent encore aller plus loin, un écouteur Bluetooth placé dans votre oreille permettra de diffuser de la musique pendant votre jogging mais aussi d’enregistrer votre rythme cardiaque. La fréquence s’affiche ensuite sur le bracelet et sur l’application. Tout cela sera disponible au printemps.
Alors que la firme japonaise s’oriente doucement mais sûrement vers des activités B to B plus rentables, elle démontre son savoir-faire avec un impressionnant affichage holographique tactile, conçu pour l’affichage public et les terminaux bancaires. L’hologramme est associé à une petite caméra 3D qui associe la position de votre doigt à l’image. Ça fonctionne bien et c’est vraiment futuriste à utiliser.
Le Netatmo June est un petit bracelet connecté dont le bijou Swarovski renferme un capteur d’UV. L’idée est de prendre un peu soin de sa peau en mesurant son exposition au soleil. En fonction de l’ensoleillement et des conditions météo trouvées grâce à l’application associée, le June formera des recommandations d’exposition au soleil ou d’indice de crème protectrice. Pour 95 euros, voilà une solution pour éviter de griller sur la côte cet été.
Il s’agit d’une montre connectée à destination des enfants. Les parents la programment avec une liste de cinq numéros à appeler, pas plus. Mais ce n’est pas son unique intérêt. Dotée d’un GPS et d’une carte SIM, elle permet de suivre son enfant à la trace. Il est même possible de définir sur Google Maps des zones autorisées ou non. Quand l’enfant sort d’une zone autorisée, le parent reçoit une alerte sur son smartphone. C’est à la fois angoissant et rassurant de savoir que ce genre d’engin existe… La montre vaut 200 dollars et il y a un abonnement de 10 dollars par mois à acquitter. Pour l’heure, Filip ne fonctionne qu’aux Etats-Unis mais le constructeur dit être en négociation avec les opérateurs européens. Affaire à suivre… ou pas.
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