Le CEO de Bekaert n’exclut pas des licenciements en Belgique

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Il n’est pas exclu que certains postes soient supprimés au sein de Bekaert en Belgique, a annoncé vendredi lors d’une conférence de presse le CEO de l’entreprise, Matthew Taylor, à l’occasion de la présentation de chiffres semestriels décevants.

Le spécialiste des produits tréfilés Bekaert a enregistré, au premier semestre, un chiffre d’affaires en hausse, à 2,157 milliards d’euros (+3% par rapport au premier semestre 2017) mais un bénéfice avant intérêts et impôts (ebit) en baisse de 37%, à 111 millions d’euros. Bekaert a essuyé pas mal de revers, mais fait également face à des “inefficacités opérationnelles” dans certaines branches d’activité. Le CEO Taylor a promis des mesures supplémentaires, éventuellement encore cette année, qui pourraient être ressenties en Belgique, où Bekaert emploie 1.900 personnes.

Fermer des usines n’est pas à l’ordre du jour, a-t-il assuré. Mais il est probable que certains postes soient supprimés au sein su siège social. “Nous reconnaissons que nos performances ont été affectées plus que prévu et nous accélérons nos actions visant à améliorer progressivement notre niveau de rentabilité. (…) Nous déterminons actuellement les mesures correctives à prendre visant les entités sous-performantes et continuons d’examiner le potentiel de toutes nos activités afin d’optimiser notre portefeuille d’activités”, avait souligné le groupe dans un communiqué.

Bekaert avait également noté qu’il ne serait pas en mesure d’atteindre le même niveau de rentabilité de l’année dernière pour l’ensemble de l’exercice 2018.

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