Le brasseur AB InBev prévoit une perte d’emplois possible de 3%

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AB InBev s’attend à une perte d’emplois possible de 3% du total du personnel après la fusion avec SABMiller, selon des documents publiés à l’occasion de ce rapprochement.

Selon Bloomberg, qui se base sur des sources anonymes proches du dossier, 5.500 postes seraient touchés par cette restructuration. Les syndicats ne sont pas surpris par cette annonce.

Toujours selon les documents relatifs à la fusion, la suppression d’emplois sera progressive, étalée sur une période de trois ans. L’étendue géographique de celle-ci n’est toutefois pas encore précisée, a noté le brasseur.

“C’est la première fois que j’en entends parler, mais c’est ce que nous craignions à terme”, a indiqué Kris Croonenborghs de la FGTB Horval. “Cette acquisition va coûter beaucoup d’argent. On va devoir chercher des coûts à supprimer et restructurer.” Bien qu’il y ait peu de chevauchements liés à cette fusion avec SABMiller en termes de poste en Belgique, cela ne signifie pas, selon le syndicaliste, que notre pays sera épargné.

Le représentant n’a encore rien entendu sur les plans concrets visant à couper dans l’emploi. “En ce qui concerne les travailleurs, on est même occupé à s’étendre. Il y a des investissements consentis à Louvain, Hoegaarden et Jupille.”

Le siège administratif du groupe résultant de la fusion entre AB InBev et SABMiller sera situé à Louvain (Brabant flamand) tandis que son bureau de management fonctionnel mondial sera établi à New York.

Une assemblée générale des actionnaires d’ABInbev d’une part et de SABMiller d’autre part est prévue le 28 septembre prochain.

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