Le numéro un mondial de la bière AB InBev a fait face à un deuxième trimestre “difficile” où il a vu son bénéfice net reculer de 31%, affecté par “la morosité économique” sur plusieurs de ses marchés, annonce-t-il jeudi.
D’avril à juin, le groupe a enregistré un bénéfice net de 1,98 milliard de dollars, contre 2,61 milliards de dollars sur la même période un an plus tôt, juste après la Coupe du Monde de football.
“Le deuxième trimestre a été difficile, avec des comparaisons difficiles liées à la Coupe du Monde de la FIFA, et la morosité économique sur plusieurs de nos marchés. Les conditions météorologiques défavorables, surtout aux Etats-Unis et en Chine, se sont ajoutées à la pression”, indique AB InBev.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) normalisé s’est établi à 4,16 milliards de dollars (3,78 milliards d’euros), en baisse de 14,4%. Les analystes tablaient au minimum sur un Ebitda normalisé de 4,1 milliards de dollars.
Autre signe de morosité, les volumes totaux ont diminué de 2,2% sur la période, les volumes de bière écoulées marquant un recul de 2,1% et les volumes non-bières un recul de 2,9%.
Un recul “essentiellement dû à des comparaisons difficiles liées à la Coupe du Monde, au Brésil et en Europe notamment, et à un contexte commercial difficile dans plusieurs pays, partiellement compensé par une bonne hausse des volumes au Mexique et en Amérique latine Sud”, souligne le premier brasseur mondial, qui table pour 2015 sur “une croissance interne des produits par hectolitres en ligne avec l’inflation”.
