Le 7e jour, on ouvre ou on se repose?

© Trends-Tendances

Plus de 3.500 magasins participent ce dimanche 5 octobre au premier événement Sunday Shopday, organisé par la fédération Comeos. Un test pour préparer la généralisation des ouvertures dominicales ?

Le porte-parole de Comeos, Peter Vandenberghe, l’assure : “Nous n’avons pas d’agenda caché. Le Sunday Shopday, c’est un événement ponctuel, c’est cela qui fera sa force”.

“Je n’y crois pas une seconde, rétorque Myriam Delmée, vice-présidente du Setca. Ils font un lobbying constant pour pouvoir ouvrir au moins une fois par mois, pour étendre les zones touristiques où l’ouverture dominicale est autorisée. Ce Sunday Shopday s’inscrit dans cette stratégie.”

Agenda caché ou pas, le rendez-vous ramène de fait sur la table le débat sur le travail dominical. Argument essentiel : le shopping s’inscrit de plus en plus parmi les activités de loisirs et devrait donc être accessible quand les gens ont du temps, notamment le dimanche. Les grandes enseignes de textile ou d’articles de cadeaux voient dans un élargissement des horaires d’ouverture une réelle perspective de chiffres d’affaires grâce aux achats d’impulsion.

C’est particulièrement vrai dans les centres historiques, où le shopping complète l’offre touristique classique (musées, monuments, etc.) et renforce ainsi l’attractivité de la ville. Dans cette optique, Mons, Liège, Anvers et Courtrai ont récemment sollicité et obtenu leur reconnaissance. Les commerces peuvent donc y ouvrir le dimanche. Un recours a toutefois été introduit par le Setca contre la reconnaissance de Courtrai en tant que centre touristique.

Analyse complète dans le magazine Trends-Tendances de cette semaine.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content