Labille exclut une solution à l’amiable avec Bellens

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Le ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille, a exclu vendredi qu’une solution à l’amiable soit trouvée avec l’ancien administrateur délégué de Belgacom, Didier Bellens, qui réclame d’importantes indemnités après son éviction en novembre dernier.

Interrogé dans Matin Première (RTBF), M. Labille se déclare “absolument pas” prêt à négocier “sur cette base-là”. “Ce qu’il demande est particulièrement élevé, excessif”, et “je comprends que Belgacom ne veuille pas négocier sur cette base”, ajoute le ministre de tutelle, pour qui “la justice tranchera”.

L’avocat de Didier Bellens a annoncé jeudi qu’une action en justice serait engagée faute d’accord avec l’entreprise publique. “Si les avocats de Belgacom ne me disent pas que leur client est prêt à rechercher une solution à l’amiable, j’en déduirai que cette intention n’existe pas et une action sera dès lors intentée devant le tribunal du travail de Bruxelles”, a indiqué jeudi après-midi Me John Bigwood.

Disposant d’un contrat qui courait jusqu’en mars 2015, Didier Bellens estime avoir droit à des indemnités portant sur une durée d’au moins 18 mois auxquelles s’ajoutent des dommages et intérêts. Selon L’Echo, l’ancien patron de Belgacom pourrait ainsi réclamer à son ex-employeur près de 5 millions d’euros.

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