“La Wallonie a sans doute les employeurs les plus réactionnaires du monde”

Marc Becker (CSC) © Belga

Le deuxième congrès de la CSC wallonne s’est refermé samedi matin à Houffalize sur une critique particulièrement acerbe des organisations patronales. “Nous avons face à nous de vieilles organisations sclérosées qui réagissent sur base de dogmes”, a déclaré Marc Becker, secrétaire national de la CSC.

Les militants de la CSC se sont rassemblés pendant deux jours à Houffalize dans le cadre de leur deuxième congrès wallon pour définir ensemble les lignes de force de l’organisation syndicale pour les quatre années à venir. L’événement a notamment été marqué par la désignation officielle des trois membres du nouveau Comité régional wallon: le président, Bruno Antoine, secrétaire fédéral pour la Fédération luxembourgeoise, Jean-Marc Namotte, secrétaire fédéral pour la section Liège-Huy-Waremme et Didier Smeyers, vice-président de la CSC-Transcom.

Le congrès s’est refermé samedi matin sur le discours du secrétaire national de l’organisation syndicale, au ton très critique envers les organisations patronales. “Certes, nous avons pu conclure un pacte pour l’emploi et la formation durant cette mandature, mais ce fut extrêmement compliqué et dogmatiquement harassant”, a-t-il déclaré. “Je crois que la Wallonie a sans doute les employeurs les plus réactionnaires du monde. Malgré de nombreux signes positifs – profits importants, leaders mondiaux, croissance des exportations, réseau de PME, pôles de compétitivité,…- nous avons face à nous de vieilles organisations sclérosées qui jouent le non-dialogue et réagissent sur base de dogmes. Messieurs les employeurs, il va falloir faire des choix: enrichir vos actionnaires aujourd’hui, voir petit, ou mettre en place un développement économique durable et soutenable pour demain.”

Partner Content