La tendance à la baisse du nombre de démissions est confirmée

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La tendance à la baisse du nombre de démissions s’est confirmée en 2013, selon une étude du prestataire de services en ressources humaines Securex, dont les résultats ont été diffusés mercredi par communiqué. L’heure n’est cependant pas à l’euphorie, prévient Securex: “l’évolution du stress excessif et l’absentéisme de longue durée constituent des menaces pour les travailleurs et les employeurs”. De plus, la rotation involontaire (essentiellement constituée par les licenciements) s’accroît lentement mais sûrement, d’année en année, depuis 2011.

En ce qui concerne la rotation volontaire du personnel, 8,82% des travailleurs avaient quitté leur entreprise en 2011. Un pourcentage qui a baissé à 7,39% en 2012 et à 7,01% en 2013. Par ailleurs, seuls 13% des travailleurs très qualifiés et 9% des travailleurs peu qualifiés disent avoir l’intention de changer d’employeur à court terme. En ce qui concerne la recherche d’un emploi équivalent en dehors de l’entreprise, les travailleurs très qualifiés évaluent leurs chances de manière plus positive que les travailleurs peu qualifiés (59% contre 41%).

“Le taux d’intention de départ est loin d’être spectaculaire au terme de l’année 2013. Les travailleurs n’envisagent pas d’alternatives directes pour l’avenir. Pourtant, dans le cadre du recul de l’âge de la pension et de la disponibilité à long terme, il est important que les travailleurs osent voir plus loin que leur fonction et leur entreprise actuelles, surtout pour les personnes peu qualifiées”, estime Emely Theerlynck, HR Research Expert chez Securex.

Quant à la rotation involontaire, celle-ci a légèrement augmenté de 11,49% en 2012 à 12,25% en 2013. L’année dernière, les travailleurs les plus jeunes ont été moins vite licenciés qu’en 2012 (20,17% contre 22,37%). Par ailleurs, les ouvriers ont été plus souvent licenciés en 2013 qu’en 2012, avec respectivement 13,7% et 12,44%.

L’étude se base sur un échantillon représentatif de 54.791 travailleurs belges issus du secteur privé, provenant des bases de données de Securex, excluant les intérimaires, étudiants, indépendants, (pré)pensionnés et travailleurs du secteur public.

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