“La sortie du nucléaire créera des emplois nets !”

© Reuters

Pour Angela Merkel, l’abandon du nucléaire créera plus d’emplois qu’il n’en détruira. Réponse directe aux géants de l’énergie, qui justifie de l’abandon allemand du nucléaire pour restructurer.

Angela Merkel a assuré mardi que l’abandon accéléré de l’énergie nucléaire en Allemagne créerait plus d’emplois qu’il n’en détruirait, alors que les annonces de plans sociaux dans ce secteur se multiplient, le dernier en date venant du français Areva.

“Au final, la nouvelle politique énergétique créera plus d’emplois qu’elle n’en fera perdre”, a affirmé la chancelière allemande lors d’une conférence de presse. Angela Merkel a jugé que les suppressions d’emplois récemment annoncées par plusieurs poids lourds du secteur étaient “des décisions d’entreprises” et relevaient “d’évolutions de long terme et non d’une seule cause”, en l’occurrence l’abandon du nucléaire.

Allemagne : E.ON et RWE justifient les restructurations par la sortie du nucléaire

Suite à la catastrophe de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé, en mars, de condamner immédiatement les huit plus vieux réacteurs du pays et de fermer de manière accélérée les neuf restants d’ici 2022.

Cette décision a été avancée par les deux principaux producteurs d’énergie allemands, E.ON et RWE, pour expliquer de drastiques restructurations. E.ON veut supprimer jusqu’à 11.000 emplois dans le monde ; selon la presse, le chiffre chez RWE pourrait se monter à 8.000.

Toutefois, les deux groupes sont aussi aux prises avec des problèmes plus larges de rentabilité dans leurs centrales conventionnelles (gaz et charbon), ainsi que dans leurs filiales à l’étranger. L’Allemagne est également très affectée par le plan social sans précédent lancé par Areva, qui supprimera jusqu’à 1.500 emplois dans le pays.

Trends.be, avec Belga

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