La politique énergétique empêche la création de milliers d’emplois

La Grande-Bretagne craint de devoir faire face à une pénurie d'électricité cet hiver. © Belga

La Belgique passe à côté d’au moins 12.000 emplois et de 550 millions d’euros d’investissements à cause de la politique énergétique actuelle et des prix élevés de l’électricité, affirme mardi Febeliec, la fédération des industries consommatrices d’énergie, sur la base d’une étude réalisée par Vives-KULeuven.

L’étude a analysé l’impact des prix de l’électricité sur l’industrie belge, l’emploi et les investissements, rassemblant les données de 10 pays européens et de 25 secteurs industriels.

Selon Febeliec, les résultats démontrent que la Belgique passe à côté d’au moins 12.000 emplois et de 550 millions d’euros d’investissements chaque année à cause des prix élevés de l’électricité. Une baisse de 10% des prix belges de l’électricité mènerait à une croissance de 3% en matière d’emploi et une augmentation de 6% des investissements, ajoute la fédération des industries consommatrices d’énergie.

“Les autorités disposent pourtant d’un levier pour l’emploi, mais n’en font rien”, regrette Peter Claes, directeur de Febeliec. “Une norme énergétique, telle que promise par toutes les autorités depuis des années, pourrait déjà beaucoup aider.”

Une autre étude, réalisée par Deloitte pour Febeliec, souligne également que l’industrie belge paie un surcoût de 10,5% à 34% pour l’électricité par rapport à ses pays voisins. “Ceci pèse lourdement sur le développement industriel et la rentabilité de nos entreprises”, ajoute la fédération.

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