La Marine française confie à une société gantoise le démantèlement de six navires

© galloo.testthing.be

La Marine nationale française a confié le marché de “déconstruction” de six de ses anciens escorteurs d’escadre, avisos-escorteurs et avisos à la société belge Galloo Gent (anciennement Van Heyghen Recycling) et appartenant au groupe franco-belge Galloo, a indiqué le ministère français de la Défense.

Le chantier de déconstruction de la société se situe à Gand, a précisé le ministère sur son site internet, sans fournir de précision sur le montant du contrat.

Le marché a été notifié le 11 décembre et son entrée en vigueur est intervenue vendredi dernier.

Il concerne le démantèlement des ex-escorteurs de type T47 “Duperré” et “La Galissonnière”, des ex-avisos de type A69 “Détroyat” et “Jean Moulin” et des ex-avisos-escorteurs “EV Henry” et “Cdt Rivière”. Ils ont tous été désarmés entre 1990 et 1999.

Quatre des coques se trouvent actuellement à Landévennec, près de Brest, dans le département du Finistère (ouest de la France) “en mouillage d’attente” dans une sorte de “cimetière à bateaux”, une est en attente dans le port de Toulon (sud) et la dernière sert de brise lames à l’école navale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère).

“Dans une approche de développement durable, la Marine a choisi une politique de démantèlement pour le traitement de ses bâtiments retirés du service actif. Ce marché s’inscrit dans ce cadre et dans le strict respect de la réglementation, de la protection des travailleurs et de l’environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique”, souligne le communiqué du ministère de la Défense.

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