La grève des pilotes pourrait coûter dix millions d’euros à Brussels Airlines

© BELGA/Eric Lalmand

La grève de deux jours des pilotes, lundi et mercredi, de la compagnie Brussels Airlines pourrait entraîner une perte financière de l’ordre de dix millions d’euros, a affirmé le président du conseil d’administration de SN Airholding, le holding qui chapeaute la compagnie, désormais filiale à 100% du groupe allemand Lufthansa, le vicomte Etienne Davignon.

“On n’est jamais tout à fait sûr parce qu’on ne sait pas combien (de pilotes arrêteront le travail), mais ce sera de cet ordre de grandeur-là”, a-t-il affirmé au micro de la radio privée Bel-RTL, lors d’une interview recueillie dimanche soir. Cette grève doit occasionner l’annulation de 75% des vols de Brussels Airlines lundi, selon une porte-parole de la compagnie, Wencke Lemmes. M. Davignon a assuré que le dialogue social était maintenu entre la direction de la compagnie et les pilotes sur des sujets comme les salaires, les conditions de travail, la croissance de la compagnie. “Nous avons une marge de manoeuvre qui n’est pas grande”, a-t-il toutefois souligné en insistant sur la situation “difficile” rencontrée cette année en raison de l’augmentation du prix du kérosène et du cours du dollar. Il a aussi annoncé la présentation “fin juin” d’un “programme de croissance” de la société – “pas un programme de rétraction de la société”, a-t-il ajouté. M. Davignon a assuré que ces projets étaient menées en accord avec la maison-mère, la Lufthansa. “Si on trouve un bon accord qui permet d’être confiant ensemble, de construire un développement dans les deux années à venir, elle (la compagnie Lufthansa) le fera”, a ajouté le président du conseil d’administration.

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