La construction gangrenée par le travail au noir

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En 2013, 2.480 personnes ont été concernées par une infraction au travail au noir dans le secteur de la construction, d’après les chiffres des contrôles menés par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS).

En 2011, 1.465 travailleurs avaient commis de telles infractions et, en 2012, ce nombre s’élevait à 2.075. Le nombre de contrôles est lui aussi en constante augmentation.

En 2013, il y en a eu 12.391. Au regard des chiffres, un travailleur sur cinq exerçait de façon illégale, avance La Dernière Heure.

Dans la zone Luxembourg, un contrôle sur deux met au jour une tricherie, alors que les contrôleurs anversois ne débusquent un travailleur au noir qu’une fois tous les seize contrôles. La palme du secteur le plus fraudeur revient à l’Horeca.

Avec 4.600 personnes concernées par des infractions en un peu moins de 12.000 enquêtes, l’hôtellerie représente 42,7 % des fraudes.

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