La baisse du prix de la téléphonie mobile se poursuit

© Image Globe / BRUNO FAHY

Les prix de la téléphonie et des données mobiles (postpaid) ont fortement diminué entre 2012 et 2013.

La position de la Belgique en la matière par rapport à ses pays voisins s’est améliorée en 2013, et elle est restée stable l’an dernier, ressort-il de la troisième édition de l’étude comparative des prix des produits telecoms en Belgique et dans les pays voisins de l’Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications (IBPT), dévoilée jeudi.

La Belgique a pu conserver sa position moyenne en 2014. Les prix de tous les profils d’utilisateurs ont en effet encore baissé d’environ 1 euro par mois l’an dernier. La facture d’un consommateur reste moindre en France, surtout pour une utilisation limitée, ainsi qu’au Royaume-Uni, principalement pour une utilisation intensive des minutes d’appel et du data. Le marché mobile a été “très dynamique”, a souligné jeudi Alexander de Croo, vice-Premier ministre et ministre des Télécommunications.

Le consommateur belge moyen utilise 120 minutes d’appel, 200 SMS et 200 mégabytes de données mobiles. La Belgique se situe en deuxième position en termes de tarif pour ce profil mais aussi pour la majorité des autres, derrière le Royaume-Uni.

Si la Belgique est également deuxième du classement pour les plans tarifaires proposés lors d’une utilisation faible à élevée, elle arrive en dernière pour les utilisateurs intensifs, constate l’IBPT. De plus, le volume de data inclus dans les plans tarifaires belges est faible (jusqu’à 5 GB), tandis que d’autres pays proposent jusqu’à 20 GB.

En 2015, l’IBPT veut “continuer à stimuler la concurrence” sur ce marché mais aussi analyser comment encore “faciliter la migration d’un opérateur à l’autre”, selon Jack Hamande, président.

Au total, 699 plans tarifaires ont été comparés dans cinq pays pour cette étude, dont les données ont été compilées en août 2014.

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