L’investisseur belge a confiance en lui-même, pas dans son gouvernement

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L’investisseur belge se montre confiant dans sa capacité d’analyse et à réaliser ses objectifs, mais il s’inquiète dans la capacité de son gouvernement à remplir ses obligations et se montre particulièrement pessimiste quant à son économie nationale, ressort-il d’une enquête réalisée pour le gestionnaire de fonds Legg Mason auprès de 4.208 investisseurs fortunés dans 20 marchés, dont la Belgique.

“Le sentiment général de l’investisseur belge est assez ambivalent: il est très confiant pour son avenir personnel, sa capacité à gérer ses actifs et à atteindre ses objectifs. Mais il est parmi les plus pessimistes, après le Français, quant à la bonne santé de son économie nationale”, commente Eric Simonnet, “Business Development Manager Benelux” chez Legg Mason.

Les investisseurs belges sont particulièrement confiants dans leur capacité d’analyse: 30% des sondés ont l’intention de recourir aux services de conseillers financiers, tandis que 74% sont confiants dans leur capacité à gérer eux-mêmes leurs investissements et 71% à réaliser leurs objectifs d’investissement.

Par contre, à l’instar des Espagnols, les Belges s’inquiètent particulièrement de la capacité de leur gouvernement respectif à remplir leurs engagements, en matière de retraites par exemple.

En moyenne, les investisseurs belges recherchent un rendement de 6,1% (en 2014, c’était encore 6,9%) mais n’obtiennent que 4%. Si leur portefeuille d’investissement est composé grosso modo de 30% de cash, 23% d’actions et 18% de titres à revenu fixe, 43% des investisseurs belges prévoient de détenir davantage d’actions, 25% d’augmenter la part en cash et 24% d’accroître la part en titres à revenu fixe.

Pour 69% des investisseurs belges sondés, les actions internationales présentent de meilleures perspectives, 45% préférant les actions belges. Parmi les actions internationales, les titres américains, chinois et indiens sont cités comme offrant les meilleurs espoirs de rendement.

L’enquête a interrogé 200 investisseurs belges âgés de 40 à 75 ans et détenant au moins 200.000 dollars d’actifs investis.

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