L’Etat français et le chinois Dongfeng sur le point d’entrer au capital de PSA

Troisième usine Dongfeng PSA Peugeot Citroen à Wuhan, province d'Hubei, 2013 © Reuters

Le conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën a validé dimanche soir le principe d’une entrée au capital du groupe de son partenaire chinois Dongfeng et de l’Etat français, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier.

Ils feront leur entrée au capital du premier constructeur automobile français via une augmentation d’un montant total de 3 milliards d’euros dont les modalités précises n’ont pas encore été définies, selon une de ces sources. Cet apport de fonds doit aider le groupe à sortir de la crise.

La réunion du conseil de surveillance devait permettre de trancher entre la ligne défendue par Thierry Peugeot, le président du conseil, réticent à l’entrée des Chinois et de l’Etat au capital, et celle de Robert Peugeot, son cousin qui dirige la FFP, la holding qui gère la participation familiale dans PSA, et qui est prêt à voir la part de la famille diluée.

La famille Peugeot contrôle aujourd’hui l’entreprise avec 25,4% du capital et 38,1% des droits de vote. Le gouvernement français pourrait financer une telle opération par des recettes tirées de cessions de participations, a expliqué mardi François Hollande. Le président français avait alors assuré que “si nous sommes sollicités, nous interviendrons”.

PSA espère pouvoir présenter les grandes lignes d’un accord avec Dongfeng et l’Etat lors de la présentation de ses résultats annuels le 19 février, ajoute-t-on de source proche du dossier.

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