Internet : une arnaque légale, ça existe !

© Thinkstock

Sur Internet, les cas d’arnaques illégales sont monnaie courante, mais des arnaques tout à fait légales sont aussi nombreuses. L’utilisateur se faisant la plupart du temps piéger en ne lisant pas avec suffisamment d’intérêt la page des conditions générales, il est vrai, souvent rébarbatives.

De nombreux sites proposent en ligne des offres d’essai, à priori très intéressantes. Dans le cas précis du produit Vita Cleanse qui lutte contre la prise de poids, la société Healthy Essentials propose une offre d’essai d’une durée d’un mois. Ce test est gratuit, excepté le paiement de frais de livraison (6,95 euros).

Et c’est là que cela devient dangereux pour le porte-feuille, car pour se faire livrer les échantillons à son domicile, l’utilisateur doit encoder le numéro de sa carte de crédit et s’il zappe la lecture des conditions générales propres à l’offre, il n’aura pas l’occasion de noter qu’il s’abonne, en réalité, à un programme mensuel.

89 euros débités automatiquement tous les mois

Concrètement, passés les 14 jours d’essai, si le client ne demande pas au service clientèle d’annuler son inscription, il se verra débiter tous les mois 89 euros de sa carte de crédit pour continuer à recevoir les produits. Une pratique commerciale tout à fait légale, les conditions générales étant claires dès le début.

Ces “arnaques” sont assez répandues en ligne. “Nous connaissons bien ce gendre de pratiques. Nous conseillons toujours aux consommateurs de ne pas accepter ce genre d’offres, car elles incluent souvent des extras inattendus dans les conditions générales“, souligne sur le site de La Libre, Bram Boriau, porte-parole de la société Worldline, qui gère les transactions par carte de crédit. Dans ce cas précis, Worldline ne pourra que renvoyer le consommateur vers la société concernée s’il a une plainte à émettre et désire réclamer l’argent ponctionné. “Le consommateur doit prendre contact avec les sociétés pour mettre un terme au contrat les liant.” Le client pourra éventuellement contester les transactions. “Il devra alors prouver qu’il a vraiment tout fait pour rompre le contrat avec le commerçant “, continue Bram Boriau. La vigilance est donc de mise lors de la lecture des conditions générales d’un contrat, pas seulement en ligne mais aussi dans un magasin.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content