Honda lance sa voiture à hydrogène: la Clarity Fuel Cell (en images)

© Reuters

Ce véhicule à pile à combustible, qui ne rejette que de la vapeur d’eau à l’usage, se veut plus spacieux (cinq places) et doté d’une plus grande autonomie (environ 750 km) que la Mirai du numéro un mondial, a mis en avant Honda dans un communiqué.

Avec un plein qui se fait en seulement trois minutes, la Clarity Fuel Cell “est aussi facile à utiliser qu’une voiture à essence”, a assuré le groupe, contrairement aux voitures électriques qui disposent d’une autonomie réduite pour un temps de ravitaillement de plusieurs heures.

Cependant, la production, délicate, reste limitée, le prix très élevé (7,6 millions de yens, soit un peu plus de 61.000 euros) et les stations d’hydrogène peu nombreuses.

Honda va donc dans un premier temps se concentrer sur la vente, sous forme de leasing, à des administrations publiques et entreprises, avec un objectif d’environ 200 unités la première année.

Il espère cependant abaisser fortement le prix d’ici à 2025, pour proposer sa berline à hydrogène au même tarif que les hybrides (motorisation double à essence et électricité), grâce à son partenariat technologique avec l’américain General Motors (GM), selon des propos du PDG de Honda, Takahiro Hachigo, rapportés par l’agence Bloomberg.

Egalement en pointe, Toyota commercialise la Mirai depuis fin 2014. Il en a livré pour l’heure plusieurs centaines d’exemplaires dans le monde, principalement au Japon.

Dans ce domaine de l’hydrogène, l’Archipel, en quête d’indépendance énergétique depuis l’accident nucléaire de Fukushima il y a cinq ans, a pris une longueur d’avance. Le Premier ministre Shinzo Abe vise un marché de 1.000 milliards de yens (8 milliards d’euros) par an pour la filière d’ici à 2030, avec entre-temps la formidable tribune que constitueront les jeux Olympiques 2020 de Tokyo.

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