Grève sauvage chez Belgocontrol : 10 millions d’euros envolés

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Les compagnies aériennes auraient perdu jusqu’à 10 millions d’euros au total à cause de la grève sauvage qui a éclaté le 28 septembre chez Belgocontrol. Elles viennent de saisir la justice contre le contrôleur aérien. Une menace déjà agitée par Ryanair la semaine dernière.

La grève sauvage qui a éclaté le 28 septembre dernier chez Belgocontrol a coûté entre 8 millions et 10 millions d’euros aux compagnies aériennes, ont estimé lundi les associations Belgian Air Transport Association (BATA), Belgium Board of Airlines Representatives (BAR), Airline Operators Committee (AOC) et Airline Cargo Managers Association (ACMAB), réunies sous l’appellation ABBA. Un montant qui devrait être remboursé par les parties responsables, selon l’association

“ABBA et les 80 compagnies qu’elle représente ont saisi ce jour la justice contre Belgocontrol”, au motif que la grève sauvage des contrôleurs aériens belges, le 28 septembre, “a touché lourdement la totalité de l’industrie du transport aérien”, a précisé l’association dans un communiqué.

“Pour les compagnies aériennes, la fermeture, pendant 10 heures, de l’espace aérien belge ne peut rester sans conséquence, a-t-elle ajouté. Les passagers, le fret et leurs transporteurs ne peuvent en aucun cas être les otages d’intérêts individuels parce que Belgocontrol et l’autorité publique compétente ne sont pas en mesure de gérer la situation correctement.”

Mardi dernier, Ryanair avait chiffré à plus de 1 million d’euros le coût, pour elle, de cette grève. Et annoncé son intention d’intenter une action en justice contre Belgocontrol.Selon la compagnie irlandaise, cette grève spontanée “illégale” l’a en effet contraint à annuler 90 vols et a touché 15.000 de ses passagers.

La grève avait été provoquée par le transfert de deux contrôleurs de Charleroi vers Bruxelles, une décision ultérieurement suspendue par le Conseil d’Etat. Le 28 septembre dernier, entre 450 et 500 vols avaient dû être annulés, forçant les compagnies à proposer d’autres solutions à leurs passagers, a précisé Michèle Lahaye, secrétaire générale de la BATA.

Trends.be, avec Belga

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