Ford Genk: plus de départ volontaire chez les sous-traitants

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Les travailleurs des principaux sous-traitants de Ford Genk désirant quitter volontairement leur emploi ne peuvent plus être engagés dans une autre entreprise.

Le nombre maximum de départs a été atteint et tout travailleur supplémentaire quittant l’entreprise menacerait la poursuite des activités jusqu’à la fermeture, programmée en fin d’année. Les syndicats espèrent néanmoins que l’arrêt de la production de la Mondeo, lors de la deuxième semaine de septembre, permettra de nouveaux départs anticipés.

L’usine Ford de Genk et les entreprises sous-traitantes ferment en fin de semaine pour les congés collectifs. Le travail reprendra le 11 août jusqu’à la fermeture définitive, qui doit intervenir en fin d’année. Les travailleurs employés par les sous-traitants ne peuvent aujourd’hui plus quitter volontairement leur entreprise. Les sociétés SML, Syncreon et IAC ont déjà atteint le nombre maximum de ces départs. Elles ne peuvent plus autoriser d’autres travailleurs à quitter l’entreprise si elles veulent encore assurer la production après le 11 août.

“C’est regrettable pour les personnes qui trouveront un autre job entre-temps”, déplore Hasan Düzgün, du syndicat libéral CGSLB. “Tout le monde a reçu une lettre du VDAB (l’office flamand de l’emploi, NDLR) pour déjà s’inscrire comme demandeur d’emploi et télécharger son CV sur le site. Maintenant, si quelqu’un veut engager ces personnes, cela n’est pas possible. Nous espérons que l’arrêt de la production de la Mondeo en septembre va permettre à un certain nombre de collègues de se retirer prématurément, car les possibilités de reconversion ne sont pas légion.”

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