Ford Genk : L’action des travailleurs à Cologne tourne au vinaigre

© Reuters

La visite de travailleurs de l’usine Ford Genk à l’usine de Cologne a dégénéré mercredi, la police allemande intervenant contre des travailleurs après que ceux-ci eurent forcé l’accès au site.

Les syndicalistes de Ford Genk qui ont été encerclés mercredi durant plus de deux heures par la police allemande sur le site de Ford Cologne ont pu rentrer chez eux après un contrôle d’identité.

La police allemande ne savait pas quoi faire du groupe d’ouvriers de Ford Genk qui s’étaient introduits dans l’usine de Cologne depuis mercredi matin. Après quelques accrochages, les militants ont été encerclés par les forces de l’ordre et ont ainsi dû patienter plusieurs heures.

Tous les travailleurs belges présents ont été fouillés et ont dû présenter leur carte d’identité afin d’identifier les responsables des dégâts matériels occasionnés aux bâtiments et pour les éventuels frais médicaux qui devront être déboursés pour les soins de deux agents et d’un pompier blessés. Une photo de chaque Belge a également été prise. Les syndicalistes de Genk ont ensuite pu rejoindre les bus qui les reconduiront à Genk.

Quelque 250 travailleurs de Ford Genk se sont rendus mercredi matin sur le site de l’usine Ford à Cologne dans l’intention de protester contre la décision de fermeture de l’usine limbourgeoise.

Les choses se sont toutefois envenimées en cours de matinée. Les nombreux policiers allemands présents sur les lieux ont voulu empêcher que des travailleurs belges accèdent au site et ont chargé à plusieurs reprises en direction des manifestants. Les policiers ont fait usage de la matraque. Deux policiers allemands ont été blessés par des jets de pétards.

Un certain nombre de travailleurs belges sont tout de même parvenus à forcer l’accès de l’usine, ce qui a entraîné un jeu du chat et de la souris avec la police. Plusieurs vitres ont été brisées.

Avec Belga

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