Ford Genk: des travailleurs d’entreprises sous-traitantes partent en grève sauvage

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La production a été arrêtée lundi matin chez Ford Genk à la suite d’une action menée par une soixantaine de travailleurs des entreprises sous-traitantes. Les syndicats n’ont pas encore décidé d’une position commune.

Selon ces derniers, cette action sauvage – visiblement soutenue par le
parti d’extrême gauche PVDA – “n’était pas prévue dans le scénario”. L’équipe de l’après-midi ne pourra vraisemblablement pas travailler, lundi, en raison du piquet qui a été placé par des travailleurs de sous-traitants de Ford Genk. Les syndicats déplorent cette action. Ils ont par ailleurs négocié, en conseil d’entreprise, quatre jours de travail supplémentaires en décembre (6, 7, 13 et 14 décembre).

Selon les syndicats, l’action de lundi matin a été orchestrée de l’extérieur. A l’exception d’une trentaine de travailleurs provenant des sous-traitants, le reste des protestataires ne sont en effet pas connus. Ils empêchent l’entrée des travailleurs volontaires en brûlant des pneus.

Le front commun n’a pas apprécié cette action non-concertée, un nombre minimal de jours devant être prestés pour tomber dans les conditions du chômage économique.

Tout comme l’équipe du matin, l’équipe de l’après-midi de Ford Genk n’a pas pu se mettre au travail. Un cas de force majeure s’est donc produit pour les travailleurs qui désiraient prester chez Ford et les entreprises sous-traitantes. Malgré des tentatives acharnées pour respecter les engagements qui prévoyaient du travail chez Ford et les sous-traitants lundi et mardi, l’équipe de l’après-midi, tout comme celle du matin, a dû rentrer chez elle.

Les travailleurs de Ford se sont présentés mais ils ont constaté qu’en raison d’un manque de pièces, ils ne pouvaient travailler. Un cas de force majeure donc, ce qui a d’autres implications sur les plan juridique et financier qu’une grève ou un chômage économique. Des négociations se tiendront lundi après-midi entre les travailleurs qui ont bloqué les voies d’accès, les syndicats (qui regrettent l’action) et la direction locale de Ford et les sous-traitants. Ils tenteront d’aplanir les différends pour que la production puisse reprendre mardi à 6h.

Belga

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