Fin de partition pour les prestigieux pianos Pleyel

© Reuters

Chopin, Liszt, Debussy ou encore Saint-Saëns y ont joué leurs plus belles partitions: les prestigieux pianos Pleyel ne sortiront bientôt plus de la manufacture de Saint-Denis qui fermera ses portes en fin d’année, 200 ans après la création de la marque.

La société Pleyel, fondée en 1807, n’a pas pu résister à la concurrence venue de Chine et de Corée du Sud, en dépit d’un recentrage stratégique opéré en 2007 vers le piano haut de gamme. “Dans une indifférence quasi générale, les prestigieux ateliers Pleyel ont annoncé l’arrêt de l’activité du site de Saint-Denis”, a indiqué la Confédération française des métiers d’art dans un communiqué.

“Les ateliers vont fermer, le processus est en cours, ça va se faire avant la fin de l’année”, a confirmé un responsable de l’entreprise, qui a souhaité rester anonyme. “Je fais partie des gens qu’on remercie, on est 14 dans la même galère”, a ajouté ce salarié, au sujet de ce plan de licenciement collectif dévoilé fin octobre par la direction.

Interrogée par l’AFP, la direction de Pleyel international n’a pas souhaité commenter cette cessation d’activité, se contentant de préciser qu’un communiqué de presse serait “diffusé d’ici la fin de semaine”. La manufacture Pleyel de Saint-Denis avait ouvert ses portes en 1865, dans un vaste atelier de 50.000 m2. En 1961, la production avait été délocalisée en Allemagne, puis rapatriée en France, à Alès (Gard), de 1996 à 2007.

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