Et si vous louiez votre place de parking ?

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Mettre à disposition des places de parking libres dans des quartiers où le stationnement pose des problèmes ? Be Park dispose déjà de 145 places de “parksharing”. Et ne s’arrêtera pas là.

Mettre à disposition des places de parking libres dans des quartiers où le stationnement pose des problèmes ? Ce concept s’appelle le parksharing et existe déjà dans une multitude de villes à travers le monde. C’est sur ce créneau que Julien Vandeleene lance sa jeune société, Be Park, dont le développement a nécessité deux ans : contrôleurs d’accès placés dans toutes les barrières automatiques des partenaires, système de gestion des horaires et de reconnaissance des clients, accès via téléphone portable ou encore call centers.

Concrètement, des acteurs de la grande distribution (notamment) mettent, contre rémunération, leur parking à disposition durant les heures de fermeture. Le public bénéficie ainsi de “tarifs globalement 25 % inférieurs à ceux de la concurrence”.

Pour mener à bien son projet, Julien Vandeleene s’est entouré de plusieurs spécialistes : son conseil d’administration compte notamment Grégoire de Streel (Tunz), Sébastien Desclée (Publicis) et Stéphane Jacobs (qui a lancé le SMS pour payer les parkings en ville). Il peut aussi s’appuyer sur Roland Vaxelaire (ancien administrateur délégué du groupe GIB) et sur Dominique Harmel (ancien ministre des Travaux publics à Bruxelles).

Début décembre, Be Park proposait 145 places de parking, mais compte bien doubler ce chiffre d’ici la fin de l’année. C’est qu’il y a urgence : un autre acteur, ProxiParking, se lance lui aussi, mais différemment, sur le créneau du parking partagé à Bruxelles. Un marché porteur ?

Christophe Charlot

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