Engie réfléchit à céder une partie des activités dans le GNL

© BELGAIMAGE

Nouvelle étape dans sa transformation stratégique, Engie a confirmé lundi réfléchir à une cession d’une partie de ses activités dans le gaz naturel liquéfié (GNL) et avoir entamé des “discussions” avec des “contreparties”, dont le groupe français Total.

Le groupe “confirme avoir engagé une revue stratégique de ses activités amont GNL (liquéfaction, transport et négoce international de GNL)”, a-t-il indiqué dans un bref communiqué, à la suite d’informations de presse évoquant ce projet plus tôt dans la journée.

Les activités “aval”, c’est-à-dire la regazéification et la commercialisation des terminaux, “ne sont pas concernées”, a précisé Engie.

Une source proche du dossier avait indiqué plus tôt à l’AFP que le groupe était à la recherche d’un partenaire pour ses activités de gaz naturel liquéfié, pénalisées par un marché mondial en surcapacité, tandis que, selon la Lettre de l’Expansion, le groupe aurait entamé des discussions avec Total pour lui céder ses activités de GNL.

Engie a confirmé être en discussion avec des “contreparties, notamment Total”, mais a précisé qu'”à ce stade, il ne peut être garanti” qu’elles “permettront d’aboutir à un accord”.

Dans l’amont de la filière du GNL, Engie détient une douzaine de méthaniers pour le transporter et des participations dans des usines de liquéfaction en Norvège et en Egypte.

Engie a aussi une importante activité de négoce, qui a totalisé 70 térawattheures d’échanges dans le monde en 2016 et qui souffre du fait de la baisse des prix sur les marchés. C’est un secteur sur lequel Total est également présent.

Ce projet est une nouvelle étape dans le plan de transformation stratégique d’Engie lancé en 2016 par laquelle le groupe souhaite se concentrer sur les activités régulées ou celles bénéficiant de contrats de vente à long terme, moins risquées, et se développer dans les énergies renouvelables et les services énergétiques.

Dans cette logique, Engie est en cours de cession de ses activités dans l’exploration et la production d’hydrocarbures au britannique Neptune Energy.

Le marché du GNL subit depuis plusieurs années une situation de prix bas qui accentue la concurrence entre tous les acteurs, alors que la production augmente, notamment en provenance des Etats-Unis, d’Australie ou du Qatar, principaux exportateurs mondiaux.

Partner Content