Emploi: les secteurs du gardiennage et du nettoyage craignent la perte de 4.000 emplois

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Les secteurs du gardiennage (Association professionnelle des entreprises de gardiennage, APEG) et du nettoyage (Union générale belge de nettoyage, UBGN) craignent à terme la perte d’au moins 4.000 emplois, conséquence de l’introduction de la loi sur le statut unique.

Les secteurs du gardiennage (Association professionnelle des entreprises de gardiennage, APEG) et du nettoyage (Union générale belge de nettoyage, UBGN), qui représentent ensemble plus de 70.000 emplois en Belgique, pensent que l’introduction de la loi sur le statut unique provoquera une hausse du coût salarial d’au moins 5% dans les prochaines années. Ils craignent à terme la perte d’au moins 4.000 emplois, peut-on lire mardi matin dans un communiqué.

Ces secteurs du nettoyage et du gardiennage sont, sur le principe, favorables au rapprochement des statuts entre ouvriers et employés mais “la manière utilisée par le gouvernement pour y parvenir aura des conséquences dramatiques sur nos activités”, explique Alain Vandenbrande, porte-parole de deux secteurs. Les travailleurs actifs dans ces domaines sont en effet issus, selon le porte-parole, des groupes les plus vulnérables du marché du travail.

Malgré la concertation, les deux secteurs estiment que le gouvernement n’a prévu que peu de compensations à l’augmentation des coûts provoquée par l’uniformisation des statuts. “La baisse linéaire des coûts de 80 millions d’euros est une goutte d’eau par rapport à la charge salariale totale. Pour de nombreuses entreprises, la hausse du coût salarial sera un nouveau coup dur pour leur compétitivité, certainement dans des secteurs où les marges bénéficiaires sont déjà très faibles et où une flexibilité maximale est exigée des travailleurs”, ajoute M. Vandenbrande. Les entreprises redoutent de devoir faire peser l’augmentation des coûts salariaux sur leurs clients.

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