EADS a faim et double la mise

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On savait EADS disposé à dépenser 1 milliard d’euros pour des acquisitions : le géant européen de la défense vient de faire passer ce plafond à 2 milliards. Objectif : moins dépendre de sa principale filiale, Airbus.

EADS est prêt à débourser 1 milliard à 2 milliards d’euros pour des acquisitions, a déclaré mardi Louis Gallois, son président exécutif, dans un entretien au Handeslblatt. “Nous avons quelques cibles en vue” dans la défense, la sécurité et les services, et “nous avons la capacité d’y investir un à deux milliards d’euros”, a-t-il précisé.

Ce montant d’investissement potentiel est plus élevé que ce qu’EADS avait indiqué jusqu’à présent. Fin juillet, le groupe, assis sur une trésorerie confortable de 8,9 milliards d’euros, avait dit être prêt à dépenser jusqu’à 1 milliard d’euros pour réaliser une acquisition.

EADS tente de mieux équilibrer ses activités et de moins dépendre de sa principale filiale, le constructeur d’avions commerciaux Airbus.

Airbus devance Boeing en commandes nettes sur les neuf premiers mois de l’année

Airbus a devancé son rival Boeing sur les neuf premiers mois de l’année, avec 328 commandes nettes d’avions, contre 288 pour l’américain, selon des chiffres officiels disponibles mardi. La filiale du groupe EADS a enregistré 379 commandes brutes, soit 328 nettes après les annulations, selon un communiqué. Son concurrent Boeing a pour sa part pris 361 commandes brutes et enregistré 73 annulations, selon son bilan, arrêté au 28 septembre, disponible sur son site Internet.

Côté livraisons, Airbus a livré au 30 septembre 380 avions, dont 14 très gros porteurs A380. Le bilan de livraison de Boeing à fin septembre n’est pas encore disponible sur son site. Fin août, le constructeur américain avait remis 308 appareils aux compagnies aériennes avec une écrasante majorité de son avion vedette, le 737.

Trends.be, avec Belga

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